L’enquête Mâchurer se poursuit toujours
L’enquête Mâchurer, qui vise entre autres l’ex-premier ministre Jean Charest, se poursuit, a confirmé le grand patron de L’UPAC, qui entend partager au Directeur des poursuites criminelles et pénales une investigation « complète, ficelée et totale ».
Les consultations publiques sur le projet de loi 107, qui prévoit notamment transformer L’UPAC en un corps de police spécialisé, se sont poursuivies hier, à l’as- semblée nationale.
« JUSQU’AU BOUT »
Affirmant se sentir « totalement indépendant » du pouvoir politique, le commissaire à la lutte contre la corruption s’est montré extrêmement favorable à la pièce législative. Cette « avancée majeure pour le Québec » permettrait une plus grande « autonomie et compétence » pour l’organisation, a signifié Robert Lafrenière.
Refusant de commenter ses enquêtes, le grand patron de L’UPAC a toutefois réitéré ses propos tenus lors de l’étude des crédits parlementaires, en mai, indiquant qu’il comptait aller « jusqu’au bout » de Mâchurer. Cette enquête concerne des allégations de trafic d’influence.
Le co-porte-parole de Québec solidaire Amir Khadir lui a demandé ce qu’il fallait pour « épingler le suspect numéro un de la commission Charbonneau, Jean Charest ». M. Lafrenière n’a pu répondre, M. Khadir ayant épuisé son temps alloué pour formuler sa question.