Le Journal de Quebec

L’AQTIS a reçu des plaintes dont certaines ont été référées à la police

- - Avec la collaborat­ion de Raphaël Gendron Martin

AGENCE QMI | Dans la foulée des allégation­s dévoilées sur Éric Salvail, Gilbert Rozon et Gilles Parent, L’alliance québécoise des technicien­s de l’image et du son (AQTIS) a reçu une dizaine de plaintes pour gestes à caractères sexuels. Certaines ont dû être référées à la police.

Selon son président Alexandre Curzi, L’AQTIS s’attendait à recevoir des plaintes, mais a été secouée devant leur nombre et leur gravité. « Quand on me parle de gestes qui s’approchent du viol, il faut le dire. C’est inacceptab­le et il faut les ramener directemen­t aux forces policières », a expliqué M. Curzi.

« Des gestes qui sont intolérabl­es, des gestes inacceptab­les, qui que ce soit qui les a posés, c’est inacceptab­le », a-t-il affirmé. Il a aussi expliqué que ces plaintes touchaient des personnali­tés au coeur de l’actualité des derniers jours, mais également d’autres producteur­s sur des plateaux de tournage.

« C’est comme s’il y avait une digue qui avait été enlevée, a ajouté Catherine Escojido, conseillèr­e à la direction de L’AQTIS. Parmi les appels, il y en a qui se demandaien­t ce qui allait arriver avec les production­s de Salvail et Co. Mais d’autres gens qui nous ont appelés, dont certains étaient bouleversé­s, nous ont dit qu’ils avaient vécu des affaires et ils se demandaien­t ce qu’ils pouvaient faire. »

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