Une boutique pour chiens coquets
Le nouveau commerce à Place de la Cité est consacré à la mode canine, un marché en pleine croissance
Vêtements branchés, postes d’essayage, stylistes, services de halte-garderie et de toilettage, les maîtres qui assument le côté glamour de leur pitou ont maintenant leur boutique à Place de la Cité.
Pour faciliter la vie des propriétaires, ils ont même leurs espaces de stationnement réservés. Décidément, les chiens sont traités comme des rois chez Chien Mondain, qui a plus que triplé sa superficie en quittant son ancien local de l’avenue Maguire.
Le centre commercial qui l’accueille devient l’un des premiers au Canada à offrir la halte-garderie pour chiens.
TENDANCES
Quand on lui demande si on n’en ferait pas un peu trop pour nos petits compagnons, la propriétaire de l’endroit, Annick Marchand, répond par la négative. La mode canine est un marché en pleine croissance, observe-t-elle.
« Les gens commencent à s’assumer vraiment là-dedans et se disent que tant qu’à avoir un harnais, par exemple, ou bien un manteau ordi- naire ou trop large, ils vont chercher à avoir quelque chose qui suit les tendances », dit-elle.
Manteau branché, pyjama à carreau, chandail de laine, la mode canine n’a plus de limite. Avec le début de la saison froide, les manteaux, foulards et bottes ont la cote, selon Mme Marchand.
Cette année, les chiens les plus branchés porteront la couleur orangée, le cuir et le vinyle, rien de moins.
PERSONNALITÉ SPÉCIALE
L’une des clientes, Véronique Provost, est venue de Trois-rivières pour assister à l’inauguration qui se déroulait hier et pour faire participer la petite Campanita, son chihuahua, au défilé de mode spécialement organisé.
« Je me suis rendu compte que mon chien a une personnalité spéciale, alors j’essaie de la faire transparaître dans son habillement », indique-t-elle.
Pour sa part, Marie-josée Bouffard affirme prendre part à ce genre d’événement « pour la coquetterie ».
Ancienne designer, elle affirme qu’elle ne ferait rien porter à son chien qu’elle ne porterait pas elle-même.
« Elle porte des petites robes en jean, des petits gilets, ce que je porterais moi-même. »