Le Journal de Quebec

Un tailgate au-delà de la partisaner­ie

Près de 2000 personnes réunies

- ARNAUD KOENIG-SOUTIÈRE

La rivalité entre Montréal et Québec peut parfois prendre une tangente acrimonieu­se. Un tailgate permet malgré tout de faire tomber les frontières et échanger, du moins le temps de partager un bon morceau de viande ou un verre.

« Même si on s’obstine parfois sur le web, on est allé voir la gang de partisans du Rouge et Or et on a jasé avec eux. Ils sont gentils ! » raconte Steve Tardif, un des 900 inconditio­nnels des Carabins qui a traversé l’autoroute 20 pour l’occasion.

« On n’a pas la même façon de voir les choses, mais ça reste du sport amateur. Il y a eu des dépassemen­ts des fois, mais on ne s’en tient pas rigueur ! » dit Soraya El Goumiri, qui prend part à l’événement depuis une dizaine d’années.

Environ 2000 personnes emplissaie­nt le stationnem­ent du Stade TELUS, hier.

Un tailgate est l’occasion de festoyer pour les uns, mais aussi d’inventer pour d’autres. C’est le cas d’alexis Mathieu, qui a mis à profit ses talents manuels pour bâtir un véritable steakhouse sur roues.

« On a fait un barbecue d’un bord, un méchoui de l’autre et on a mis un fumoir en avant. En arrière, on a mis une boîte en bois pour transporte­r toutes nos affaires », raconte-t-il, montrant les appareils de cuisson disposés sur une remorque.

Ses acolytes et lui étaient sur place dès 4 h 30, hier, près de dix heures avant le botté d’envoi entre les Carabins et le Rouge et Or.

« C’est le début d’une tradition ! » lance-t-il.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada