Le Journal de Quebec

Dans l’univers de Verdi, Haydn, Tchaïkovsk­i et Gershwin

Edgar 2 et ses fantômes

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Avant d’accepter de poursuivre l’aventure Edgar et ses fantômes avec un deuxième volet, Edgar Fruitier avoue avoir hésité. Âgé de 87 ans, le comédien est conscient que cela demande énormément d’énergie, mais il a encore du plaisir à monter sur les planches.

« Je n’ai pas d’énergie, je suis lamentable et je dois m’asseoir dans un fauteuil. Ça n’a pas de bon sens », a lancé le comédien, avec humour, se qualifiant de vieux schnock.

Sur une note plus sérieuse, le mélomane indique que monter sur scène à son âge est une opération difficile.

« Et c’est la raison pourquoi j’ai hésité avant d’accepter de faire partie de ce deuxième volet. Ça demande énormément d’énergie et c’est pourquoi j’ai demandé d’avoir une autre personne avec moi pour me seconder. Catherine Perrin est très bonne et ça permet de diviser le travail en deux », a-t-il laissé tomber, ajoutant qu’il avait accepté parce qu’il a encore du plaisir à faire ce métier.

À l’affiche à partir du 28 novembre au Grand-théâtre de Québec, avec six représenta­tions, Edgar 2 et ses fantômes raconte, avec six comédiens, la soprano Myriam Leblanc, le ténor Keven Geddes et 27 musiciens, sous la direction de Jean-pascal Hamelin, l’histoire de quatre compositeu­rs marquants.

UN RETOUR SUR SCÈNE

Après avoir reçu la visite de Bach, Beethoven, Mozart et Satie lors du premier volet, Edgar Frui- tier accueille, cette fois, Joseph Haydn (Antoine Durand), Piotr Ilitch Tchaïkovsk­i (Jean-françois Blanchard), Giuseppe Verdi (Sébastien Dhavernas) et George Gershwin (Gilbert Lachance). « Edgar était tellement envahi par les fantômes qu’il n’avait plus de place à vivre dans sa maison et il a décidé d’acheter un magasin de musique en faillite afin de pouvoir tous les loger », a raconté la metteure en scène Michèle Deslaurier­s.

CATHERINE PERRIN

Edgar a décidé d’inviter l’animatrice Catherine Perrin, avec l’objectif qu’elle prenne sa relève, et il lui présente ses fantômes.

« On apprend des choses sur la vie de ces compositeu­rs. C’est aussi un spectacle plein d’humour, de tendresse et de moments tendres et touchants. C’est une façon de se réappropri­er cette musique, de s’y initier et d’aller, ensuite, fouiller, écouter de la musique et lire les biographie­s de ces compositeu­rs », a-t-elle indiqué.

Gilbert Lachance se glissera dans la peau du compositeu­r américain George Gershwin. Un rôle que le comédien qui a fait des études en piano au conservato­ire ne pouvait pas refuser.

Pour préparer son rôle, il a lu des biographie­s, regardé des films d’époque, des extraits sur YouTube et même joué sa musique.

« La musique et le théâtre sont mes deux passions et c’est vraiment un privilège de faire partie de cette production exceptionn­elle, les combiner. Je me pince à tous les jours. C’est un grand honneur de pouvoir retourner sur scène et jouer avec un grand orchestre », a lancé le comédien qu’on a connu dans le rôle de Marc-andré dans le téléroman Chambres en Ville et qui remonte sur les planches après une absence de 20 ans.

« La vie ressemble beaucoup au jazz. Elle est plus belle quand on improvise.» - George Gershwin

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PHOTOS COURTOISIE, FRANK DESGAGNÉS 1. Antoine Durand (centre) personnifi­e le compositeu­r autrichien Joseph Hayden. 2. Catherine Perrin (gauche) et Edgar Fruitier (droite) rencontren­t le fantôme de Tchaïkovsk­i personnifi­é par Jean-françois Blanchard (centre). 3. La soprano Myriam Leblanc...

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