Mélodie Daoust revient de loin
La Québécoise a raté plusieurs mois d’activité en raison d’une blessure à un genou
Quelques mois seulement après avoir vécu l’euphorie de la victoire, en 2014 à Sotchi, Mélodie Daoust a dû recommencer à zéro en raison d’une déchirure du ligament croisé antérieur. De retour à 100 %, elle espère maintenant jouer un rôle important au sein de l’équipe canadienne.
Lors d’une séance d’entraînement, alors qu’elle se préparait en vue de la saison 20142015, la représentante des Martlets de Mcgill a subi une blessure qui a complètement contrecarré ses plans.
L’attaquante de Valleyfield a eu besoin de cinq mois de réadaptation avant de pouvoir chausser les patins de nouveau.
« À ce moment, je n’étais qu’à 70 % de mes capacités, et ç’a été le cas pendant un bout. Tu ne peux pas vraiment contrôler comment tes muscles et tes tendons se reforment. J’ai donc dû attendre. Quand je suis revenue au jeu, avec Mcgill, on était en séries. Ça s’était bien passé, mais je n’étais clairement pas au niveau d’équipe Canada. J’ai eu besoin de beaucoup d’entraînement. C’était un gros défi pour moi, mais j’aime les défis et j’en prendrais chaque jour. Je suis une fille très compétitive et j’aime les relever. C’est une grosse victoire, pour moi, d’être de retour, mais ce n’est pas terminé », a-t-elle expliqué hier.
DE RETOUR EN FORME
Lors des Jeux de Sotchi, en 2014, Daoust venait d’avoir 22 ans, ce qui faisait d’elle la plus jeune représentante de l’équipe canadienne.
Quatre ans plus tard, de l’eau a coulé sous les ponts, beaucoup d’eau. Et Daoust compte maintenant mettre son expérience à profit.
« J’ai plus un rôle de vétéran. Je n’ai pas été avec l’équipe pendant presque trois ans, en raison des blessures. Je suis vraiment contente d’être de retour. Mon expérience à Sotchi m’a aidée et je suis maintenant capable d’aider les plus jeunes. C’est un rôle que j’aime, de pouvoir les épauler dans ce parcours stressant et de répondre à leurs questions. »
L’entraîneuse de l’équipe, Laura Schuler, a également eu de bons mots pour celle qui a été le choix de première ronde des Canadiennes de Montréal en 2017.
« Elle a travaillé très fort pour revenir. C’est une joueuse créative, mais surtout une excellente coéquipière avec qui il est plaisant de cohabiter. Je suis heureuse de l’avoir avec nous à nouveau. »