Le Journal de Quebec

Hyundai Elantra Plus rien à envier À SES CONCURRENT­ES

- GERMAIN GOYER

Le segment des berlines compactes compte une tonne de joueurs. Il y a évidemment les références qui trônent au sommet depuis toujours : Toyota Corolla et Honda Civic. Il y a aussi les Volkswagen Jetta et Mazda 3 pour ceux qui sont prêts à gagner un peu de plaisir de conduire au détriment de la fiabilité. Et il y a la Hyundai Elantra.

Longtemps regardée de haut par ses rivales, l’elantra est arrivée de manière revue et améliorée en 2017, faisant ainsi oublier les précédente­s génération­s.

L’elantra est populaire au Québec, on ne peut en débattre. Dans le plus récent palmarès des 50 véhicules les plus vendus dans la province, la berline compacte de Hyundai s’est classée au troisième rang, derrière les Ford Série F et Honda Civic. Une position fort enviable.

CE QUI SE CACHE SOUS LE CAPOT

Un choix de deux moteurs à quatre cylindres s’offre à l’acheteur d’une Elantra : 2,0 litres atmosphéri­que et 1,6 litre turbocompr­essé pour la version Sport. Cette dernière est livrable avec une boîte manuelle à six rapports ou une automatiqu­e à double embrayage comptant un rapport de plus.

Quant au moteur de base, qui équipait notre version à l’essai, il peut être jumelé à la boîte manuelle citée ci-haut ou à une automatiqu­e convention­nelle à six rapports. Cette dernière s’est avérée fort efficace et maintes fois moins désagréabl­e qu’une transmissi­on à variation continue (CVT) qu’on retrouve chez plusieurs concurrent­es.

Développan­t 147 chevaux et 132 livrespied, le moteur fait le travail sans broncher, mais sans non plus soulever de passions.

Malgré la superstruc­ture dont Hyundai ne cesse de se vanter, le comporteme­nt routier de l’elantra demeure acceptable et loin d’être époustoufl­ant. Ce qui est davantage marquant, c’est sa douceur et son silence de roulement. C’est fort agréable et j’ai bien apprécié.

Pour ce qui est du volet de la consommati­on d’essence, la Hyundai Elantra ne réussit pas à se démarquer de ses principale­s adversaire­s. En ville et sur route, elle consomme respective­ment 8,3 et 6,4 L/100 km. En ville, c’est autant que la Jetta, mais c’est plus que la Civic (7,8 L/100 km) et la Sentra (8,1 L/100 km). Sur route, la Jetta (5,9 L/100 km), la Civic (6,0 L/100 km) et, de justesse, la Sentra (6,3 L/100 km) proposent une consommati­on inférieure à la berline coréenne.

AMÉNAGEMEN­T

Bien qu’un peu basse, la position de conduite demeure tout à fait acceptable. L’habitacle est sombre et majoritair­e- ment de couleur noire. On n’a pas essayé d’en faire en arc-en-ciel et c’est tant mieux. Il vieillira sans doute bien. Quant aux sièges, ils pourraient assurément soutenir davantage. Personnell­ement, j’étais bien mieux assis à bord de la Jetta, par exemple.

La clientèle cible des berlines compactes est large. On retrouve autant des étudiants que des petites familles et des membres de l’âge d’or. Peu importe la catégorie à laquelle vous appartenez, un grand coffre est toujours pratique. Sachez que celui de l’elantra est logeable (407 litres), mais tout de même moins que certaines de ses rivales : 428 litres pour les Honda Civic et Nissan Sentra, et 440 litres pour la Volkswagen Jetta.

TECHNOLOGI­E

Le système d’infodivert­issement qu’on retrouve à bord de la Hyundai Elantra n’est pas le plus intuitif du marché. Ce serait faux de dire qu’il est complexe, mais

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada