Le Journal de Quebec

Deux Québécois au Great Baking Show

- MARC-ANDRÉ LEMIEUX

Deux Québécois tenteront de rafler le titre du meilleur boulanger au Great Canadian Baking Show, une nouvelle compétitio­n culinaire qui commence ce soir à CBC.

Dans cette adaptation de The Great British Bake Off, une compétitio­n culinaire qui fait fureur au Royaume-uni depuis bientôt 8 ans, 10 boulangers amateurs venant de partout au Canada s’affrontero­nt dans une série d’épreuves étalées sur 8 épisodes. Chaque semaine, ils devront relever trois défis au cours desquels ils auront à concocter des biscuits, des pains, des tartes et des gâteaux. Deux chefs pâtissiers renommés jugeront leurs créations : Rochelle Adonis et Bruno Feldeisen. Et comme dans tout bon concours du genre, un concurrent sera éliminé à chaque émission.

La Belle Province compte deux représenta­nts au bloc de départ : Pierre Morin, un musicien classique et dentiste retraité de 56 ans de Cantley, en Outaouais, et Sabrina Degni, une designer graphique de 25 ans de Rivière-des-prairies.

D’origine italienne, cette dernière raconte avoir toujours aimé cuisiner. « Quand j’étais petite, au lieu de jouer avec mes amis ou d’écouter la télé, je faisais la cuisine avec ma mère, raconte la jeune femme au Journal. Encore aujourd’hui, entre cuisiner et passer du temps avec mon chum, je préfère cuisiner ! C’est plus relaxant. »

EXPÉRIENCE HUMAINE

Les tournages de The Great Canadian Baking Show se sont étirés sur cinq semaines à Toronto l’été dernier. L’aventure semble s’être bien passée pour chacun des deux Québécois. Pierre Morin parle même d’une expérience humaine hors du commun.

« L’atmosphère était tellement agréable. Je n’avais jamais vécu quelque chose comme ça avant », souligne celui qui a commencé à faire des truffes au chocolat à 11 ans et des pâtisserie­s françaises à 12 ans.

Ni Pierre Morin ni Sabrina Degni n’avaient participé à une compétitio­n culinaire au Québec avant de s’inscrire — comme des milliers de Canadiens — à The Great Canadian Baking Show. Et pourtant, plusieurs production­s du type ont accaparé en ondes au cours des cinq dernières années. Sabrina Degni était d’ailleurs persuadée qu’elle n’allait jamais recevoir de réponse quand elle a envoyé son applicatio­n au printemps.

« Encore aujourd’hui, je n’ai aucune idée pourquoi j’ai été choisie ! lance-t-elle. Je suis sans voix. »

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