Gilles Parent s’excuse

Largué par Cogeco

S’avouant « profondément atterré, défait et affecté par les événements », Gilles Parent a offert en soirée ses « plus sincères et profondes excuses » à son entourage et ses anciens collègues.

« C’est avec la plus grande sincérité que je m’adresse à celles que j’aurais pu offenser […]. Si ma conduite à leur égard s’est avérée blessante, je leur demande humblement de m’excuser », déclare l’ancien animateur vedette dans un message de plus de deux pages transmis sur sa page Facebook et aux médias, hier.

« Je n’aurai jamais assez d’une vie pour me faire pardonner les embarras que j’aurais infligés sans le vouloir à ceux et celles que j’ai bouleversés et déçus », écrit-il au conditionnel dans la missive adressée à ses ex-collègues, ses proches et ses amis.

« Je réalise aujourd’hui qu’une certaine forme de rectitude s’installe, rectitude à laquelle je suis prêt à me conformer », convient celui qui a officié pendant dix ans comme animateur du retour au FM93. « J’ai un immense respect pour les femmes », précise-t-il plus loin.

IL PREND UNE PAUSE

Gilles Parent fait ensuite le constat que le battage médiatique des deux dernières semaines a été éprouvant pour sa conjointe et ses trois enfants. Il termine en mentionnant qu’il souhaite leur consacrer plus de temps.

« J’aimerais […] qu’on respecte mon désir de m’éloigner des projecteurs pour me refaire une santé, prendre le recul nécessaire et retrouver le calme et la paix d’esprit auprès des miens », demande-t-il.

L’animateur affirme également avoir été « privilégié » de pratiquer son métier « depuis 1978 » et profite de cette tribune pour remercier ses auditeurs. « Je n’ai jamais usé de la parole pour faire régner la crainte autour de moi » ou « comme outil de pouvoir ou de manipulation », assure-t-il.

Parents s’est fait discret depuis qu’il a été retiré des ondes, le 19 octobre dernier, sans pouvoir saluer une dernière fois ses auditeurs de vive voix. En réaction à notre reportage publié il y a deux semaines, Gilles Parent n’avait pas nié avoir tenu des propos déplacés dans le passé, mais avait dénoncé un « déplorable jeu d’amalgames ».

« Je vais me défendre », avaitil dit dans un entretien avec Lejournal.