Requête en arrêt des procédures
Deux présumés trafiquants veulent faire avorter leur procès
Voulant débattre d’une requête en arrêt des procédures, l’avocat d’un présumé trafiquant lié aux Dark Souls a dû remettre le débat à une date ultérieure, se disant « trop débordé » et désirant aussi « étudier une décision » rendue en faveur de l’un de ses clients récemment.
Mercredi, la juge Réna Émond de la Cour du Québec a prononcé un arrêt des procédures à l’égard de Daniel Cozak et de ses deux fils, puisque les délais excédaient de quatre mois le plafond fixé par la Cour suprême.
Des délais attribuables, entre autres, au ministère public qui avait « étiré les débats en divulguant de façon tardive de la preuve à la défense ».
Estimant qu’il y avait « une similitude frappante entre le dossier des Cozak et ceux de Dave Turbide », Me Jean-roch Parent a souligné au juge Christian Boulet qu’il entendait étudier « en profondeur » la décision prise par la juge Émond, dans l’espoir de faire adopter le même raisonnement juridique au juge Boulet.
DARK SOULS
Le 19 février 2015, Dave Turbide et sa conjointe, Annick Tremblay, étaient arrêtés lors d’un important coup de filet visant des sympathisants des Hells Angels.
Le couple avait alors été identifié comme étant les têtes dirigeantes d’un réseau « très bien structuré » relié aux Dark Souls, et qui pouvait écouler jusqu’à un kilogramme et demi de cocaïne par semaine dans le secteur de Beauport et de la basse-ville de Québec.
Détenue pendant de longs mois, Tremblay avait pu reprendre sa liberté en août 2017. Un mois plus tard, le procès du couple a débuté puis il a été ajourné « en raison d’une divulgation de preuve tardive ». Devant ce fait et parce que la défense avait déjà soulevé la possibilité de déposer une requête en arrêt des procédures, Turbide a été remis en liberté.