Le Journal de Quebec

Les candidats ne plus veulent de controvers­e

La municipali­té a défrayé les manchettes à plusieurs reprises pour les mauvaises raisons depuis 4 ans

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Très critiques envers Wanita Daniele, ses trois adversaire­s ont tous l’ambition de redorer l’image de Sainte-brigitte-de-laval. Mission accomplie, réplique la mairesse sortante, qui dit avoir déjà relevé ce défi en fin de mandat, malgré des débuts tumultueux.

« Ça va très bien aujourd’hui même si on a vécu des moments très difficiles, estime celle qui sollicite un deuxième mandat. Les gens sont capables de comprendre, ils sont très intelligen­ts. On a posé des gestes difficiles et on a mis les assises pour pouvoir évoluer comme ville et non plus comme village ». Mme Daniele dit avoir travaillé sans relâche pour réparer les pots cassés du précédent conseil municipal.

C’est elle qui a cependant été sévèrement blâmée par la Commission des relations du travail pour le congédieme­nt injustifié de deux cadres à son arrivée à l’hôtel de ville. La saga judiciaire a coûté cher à la municipali­té qui a fini par signer de gros chèques pour éviter de les réembauche­r.

« Depuis 4 ans, les gens n’en ont pas pour leur argent, s’insurge Carl Thomassin. Tous les conflits, les tensions, en passant par le congédieme­nt du directeur général et le congédieme­nt du greffier ont coûté une fortune de 1,7 M$ », dénonce le candidat à la mairie qui fait partie d’une « coalition d’indépendan­ts ».

« Ça va prendre des experts pour refaire un bon bilan financier. Tu ne peux pas faire une ponction d’environ 17 % ou 18 % dans un budget sans que ça paraisse. L’image de Sainte-brigitte en a pris pour son rhume et je ne suis pas à l’aise avec ça parce que c’est un milieu où il fait bon vivre », a-t-il renchéri.

« ÇA A ÉTÉ UNE CATASTROPH­E »

Didier Bonaventur­e, un autre habitué des séances du conseil qui se présente à la mairie, ne mâche pas ses mots lui non plus. « Ils ont tout fait capoter. Ça a été une catastroph­e. Prenez les dossiers un à un… Ils nous ont vendu du vent et ils se sont appuyés sur une boîte de communicat­ion pour nous le vendre », illustre-t-il.

« Moi, je veux offrir mes services comme citoyen redevable à la population. Je veux me tenir loin des politicien­s qui se lancent pour les mauvaises raisons. Je veux vraiment faire la différence et j’espère que mon message va être entendu. »

OBJECTIF : BAISSER LES TAXES

De son côté, Vincent Deblois veut « faire le ménage des finances » pour être en mesure de baisser les taxes des citoyens, car le gel promis par l’administra­tion en place est insuffisan­t à ses yeux.

« Ce n’est pas normal que les taxes soient plus élevées qu’à Québec avec les services qu’on a. J’ai décidé de me lancer à la mairie quand j’ai révisé les états financiers de la ville. Il n’y a pas un problème de revenus à Sainte-brigitte, il y a vraiment un problème de dépenses. Je veux aussi réviser tous les contrats pour savoir si on en a pour notre argent ».

Zen face à la critique puisqu’elle est la « candidate à battre », Mme Daniele ne s’en formalise pas trop et mise sur l’avenir pour marquer des points. Elle veut notamment mettre en place un budget participat­if et consulter davantage les citoyens sur les projets d’investisse­ment. « Moi, j’ai de quoi à proposer, j’ai du contenu. Notre équipe a fait un gros travail. Le compte de taxes, on travaille là-dessus, puis la dette, on s’y attaque », a-t-elle insisté.

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Jllavallee­jdq Jean-luc Lavallée l

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