Que se passe-t-il avec Price ?
Carey Price ne joue pas comme Carey Price le pourrait en ce moment, c’est une évidence. Ce qui est le plus inquiétant, c’est que personne ne semble en mesure de mettre le doigt sur le bobo à l’heure actuelle.
Le gardien du Tricolore devra trouver un moyen de s’en sortir par luimême. En ce moment, tous ses faits et gestes sont scrutés à la loupe, analysés puis suranalysés. Il est évident qu’il ne s’agit pas du gardien que tout le monde connaît et qui, à un certain moment, était considéré comme le meilleur joueur au monde.
Ce qui n’aide pas le gardien en ce moment, c’est son attitude. Le regard qu’il a lancé à Michel Therrien l’an dernier le suit encore et il en a rajouté récemment en ne saluant pas la foule au Centre Bell.
Le gardien se doit à tout prix d’éviter de se mettre le public montréalais à dos. Comme partout ailleurs, les fans du Canadien sont extraordinaires avec les athlètes quand tout va bien. Toutefois, ils peuvent être féroces lorsque les choses tournent au vinaigre comme c’est le cas à l’heure actuelle.
S’il ne se replace pas, il va en payer le prix. Quand les spectateurs voient qu’ils dérangent un athlète, ils n’arrêtent pas. On l’a vu dans les années passées avec Patrice Brisebois.
Des passes creuses surviennent dans la carrière de chaque athlète. Toutefois, Price a un statut un peu différent. Il est le meilleur joueur de l’équipe et celui sur qui les bons ou moins bons résultats dépendent. Il vient de signer un lucratif contrat avec le CH et il a le devoir de livrer la marchandise.
D’ailleurs, Price a récemment mentionné qu’il ne regardait pas les statistiques. Gageons toutefois qu’il s’en est servi pour négocier sa prolongation de contrat avec le Canadien…
PAS LE SEUL
Il serait toutefois injuste de mettre tout le blâme sur Price. Il n’est pas le seul joueur du Canadien qui connaît des ennuis en ce moment. On peut dire sans se tromper que Max Pacioretty ne donne pas au Canadien ce en quoi il est en droit de s’attendre.
Sans rien enlever au fougueux Brendan Gallagher, il n’est pas normal de le voir au premier rang des pointeurs de l’équipe. On voudrait tous que les joueurs de l’équipe aient autant de coeur que le petit no 11, mais ce n’est pas le cas. C’est impossible, en fait. Il faut vivre avec les qualités et les défauts de tous.
Défensivement, c’est également tout croche. Karl Alzner et Jordie Benn, deux défenseurs défensifs qui devraient s’imposer par leur jeu physique comptent respectivement 4 et aucune minute de pénalité.
DU POSITIF ?
Semaine après semaine, il est difficile de trouver des aspects positifs à la saison du Canadien.
Un aspect qui peut peut-être réjouir l’organisation, c’est qu’après ce voyage dans le Midwest, le Tricolore retourne à la maison pour une séquence de six matchs à domicile.
D’un autre côté, voir ce retour au bercail avec positivisme prouve que ça ne va pas bien. Parce qu’une équipe qui gagne et joue avec confiance se fout éperdument de l’endroit où il jouera son prochain match.