Une cuisine qui fait sourire
Olivier Imbeault, chef de la Brasserie française Chez Jules
Dans la cuisine de la Brasserie française Chez Jules, le chef Olivier Imbeault cultive la joie de vivre, l’ingrédient indispensable pour faire naître des sourires autour de lui, qui se reflètent dans chacune des assiettes.
Certains défis que nous envisagions de relever étant plus jeunes se pointent un peu plus tard dans nos vies, à un moment qui s’avère finalement parfait ! C’est ce que vit le chef de la Brasserie française chez Jules, Olivier Imbeault, qui porte cette toque pour la première fois et la considère comme un cadeau.
« J’aime manger comme je cuisine, c’est-à-dire simplement », explique le chef. Le style « brasserie française » du restaurant de la rue Sainte-anne, dans le Vieux-québec, lui va donc comme un gant ! Une cuisine classique, sans flafla et surtout bien riche, comme le veut la tradition française.
Bavette de boeuf échalotes, joue de boeuf braisée à la bourguignonne, foie de veau poêlé, poulet manchonné sauce au vin jaune et morilles, fish and chips façon Chez Jules, steak tartare à la française, dos de saumon rôti à l’oseille, cuisse de canard confite... « Des plats qui plaisent à tout le monde », se réjouit le chef.
M. Imbeault prend plaisir à manier le couteau pour bien préparer la viande, à sentir les parfums enveloppants d’un mijoté, à créer de belles assiettes, à ajouter le trait de sauce final à un plat, etc. Le tout, en utilisant toujours de bons produits qu’il prend soin de ne pas dénaturer.
« UN FABRICANT D’HARMONIE »
Ce « rockeur dans l’âme » privilégie une approche humaine en cuisine, faisant confiance aux membres de son équipe, les respectant et prenant le temps de les écouter.
« Si je veux que ça se passe dans le bonheur, il faut que je prenne le temps de m’asseoir avec mon monde », affirme M. Imbeault, qui se voit comme « un artisan de paix, un fabricant d’harmonie ».
D’ailleurs, un écriteau qu’il a placé bien en vue entre la cuisine et la salle à manger indique «Les sourires sont toujours à la mode », car c’est ainsi que le chef natif de Sainte-anne-des-monts « veut faire les choses ».
DANS UN GROUPE HEAVY MÉTAL
En dehors du restaurant, M. Imbeault joue de la batterie dans un groupe heavy métal. La musique a un effet thérapeutique sur lui et permet à l’artiste de 37 ans d’avoir « l’esprit tranquille en cuisine, d’être zen », affirme celui qui fut sous-chef du Pain Béni (maintenant devenu Brasserie française Chez Jules), entre 2004 et 2009.