Le Liban depuis l’assassinat de Rafic Hariri
BEYROUTH | (AFP) Le Liban est fragilisé par des crises politiques. Rappel des événements depuis l’assassinat en 2005 de Rafic Hariri, père du premier ministre démissionnaire. ASSASSINAT DE RAFIC HARIRI
Le 14 février 2005, l’ex-premier ministre Rafic Hariri est tué dans un attentat à Beyrouth, qui fait au total 23 morts et plus de 220 blessés. L’opposition accuse le régime syrien d’être derrière l’assassinat. Damas nie toute implication. De nombreuses personnalités seront visées par des attentats.
RETRAIT SYRIEN
Le 26 avril 2005, les derniers soldats syriens quittent le Liban après 29 ans de présence. Les effectifs syriens avaient culminé à 40 000 hommes.
CONFLIT ISRAËL/HEZBOLLAH
Le 12 juillet 2006, début du conflit entre forces israéliennes et Hezbollah, après la capture de deux soldats israéliens. Les combats prennent fin aux termes d’un accord négocié avec Israël et le Liban après le vote d’une résolution de L’ONU. La guerre fait en 34 jours près de 1400 morts, dont 1200 côté libanais.
TRIBUNAL SPÉCIAL
Le 10 juin 2007, un Tribunal spécial pour le Liban (TSL) est créé pour juger les responsables de l’assassinat de Rafic Hari- ri. Depuis, le TSL a délivré des mandats d’arrêt contre des membres du Hezbollah, qui a rejeté toute responsabilité dans l’attentat et exclu la remise des suspects.
COUP DE FORCE DU HEZBOLLAH
Le 7 mai 2008, des heurts opposent le Hezbollah et ses alliés d’une part, et des sympathisants du gouvernement d’autre part. Les violences font près de 100 morts en une semaine. En mai, le nouveau président Michel Sleimane est élu par le Parlement, à la suite d’un accord négocié par le Qatar. Le 11 juillet, le pays se dote d’un gouvernement d’union nationale, où le Hezbollah et ses alliés ont un droit de veto.
CRISES
Le 7 juin 2009, le camp antisyrien dirigé par Saad Hariri remporte les législatives. Le 27, Saad Hariri est nommé premier ministre. Mais il ne réussira à former son gouvernement qu’en novembre, après des mois d’impasse avec le camp mené par le Hezbollah. En janvier 2011, la coalition gouvernementale s’effondre, à la suite de la démission du camp Hezbollah. En juin, un nouveau gouvernement, dominé par le Hezbollah et ses alliés, est formé.
HEZBOLLAH EN SYRIE
Le 30 avril 2013, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah reconnaît l’engagement de ses troupes aux côtés du régime de Damas.