Le Journal de Quebec

Pas de vague, mais deux victoires

Québec 21 a réussi à remporter deux districts

- NICOLAS SAILLANT

Sans réussir la percée attendue, notamment dans les banlieues, Québec 21 aura toutefois réussi à propulser deux de ses candidats de Beauport au conseil municipal.

Dès le début de la soirée, les yeux des partisans de Québec 21 se sont dirigés vers les districts de Beauport, où deux luttes se sont dessinées. D’abord pour la colistière de Jean-françois Gosselin, Nancy Piuze, mais aussi dans le district voisin de Chute-montmorenc­y-seigneuria­l.

Àsainte-thérèse-de-lisieux, Nancy Piuze a offert une chaude lutte à Marie-france Trudel toute la soirée pour finalement prendre 69 voix d’avance à la ligne d’arrivée. Or, même si elle gagnait, Mme Piuze n’est pas passée par quatre chemins en annonçant faire le don de son siège à son chef.

« C’est déjà réglé, je le lui ai déjà offert. J’aime mieux que ce soit Jean-françois qui chauffe M. Labeaume », a-t-elle dit, fière. « Ça s’est gagné à deux. »

Ayant pris une légère avance dès le début, Stevens Mélançon a finalement réussi à se forger une avance aux dépens de la candidate de l’équipe Labeaume, Nathalie Roy. Une victoire d’autant plus surprenant­e que c’est dans ce district que Julie Lemieux, ex-bras droit du maire, avait remporté la plus forte avance il y a quatre ans.

Stevens Mélançon a recueilli 47 % des suffrages. « On va être rigoureux, on va bien vous représente­r et on va analyser tous les dossiers. Québec 21, ça ne fait que commencer », a lancé le premier élu de l’histoire du parti.

MARIO HUDON BATTU

De son côté, le candidat vedette de l’équipe Gosselin, l’ancien animateur de radio Mario Hudon, n’a pas réussi à offrir une réelle bataille à Vincent Dufresne, président d’expocité, qui a obtenu 54 % des suffrages. M. Hudon a admis ne jamais avoir senti de vague. « On voyait bien que la vague dans St-rodrigue allait rester avec M. Dufresne. »

M. Hudon dit s’être « impliqué à fond » dans la campagne électorale sans regarder ses options de carrière en cas de défaite. « On verra si les gens veulent me réentendre. »

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