La conférence sur le climat s’ouvre à Bonn
Bonn | (AFP) Sous la pression de derniers bilans climatiques alarmants, la communauté internationale, États-unis inclus, se retrouve aujourd’hui à Bonn avec pour mission d’avancer sur une urgente, mais délicate, mise en oeuvre de l’accord de Paris contre le réchauffement.
Cette « COP23 », prévue jusqu’au 17 novembre au siège de la Convention climat de L’ONU, rassemblera les représentants de près de 200 pays, dont les États-unis, pourtant donnés partants par le président Donald Trump.
Un rapport scientifique américain approuvé par la Maison-blanche est venu le souligner vendredi : la période actuelle est la plus chaude de l’histoire de la civilisation moderne, et la situation va empirer sans une forte réduction des gaz à effet de serre (GES).
Juste avant, un bilan de L’ONU a mis en garde contre l’écart « catastrophique » entre actions et besoins, au terme d’une année marquée par des désastres de grande ampleur, comme le dérèglement climatique en promet selon les experts (Irma le plus fort ouragan jamais mesuré dans l’atlantique, Harvey qui généra les pluies les plus diluviennes relevées après un ouragan...).
PRÉSERVER LE CONSENSUS
Un bilan provisoire des températures pour 2017 doit être publié aujourd’hui à Bonn par l’organisation météorologique mondiale. « Nous devons préserver le consensus mondial en faveur d’une action forte » contre le réchauffement, dit le premier ministre fidjien Frank Bainimarama, qui présidera la COP23. « Où que nous vivions, nous sommes vulnérables et devons agir », insiste le responsable, qui ouvrira la conférence.