Le Journal de Quebec

LE CH INSPIRÉ PAR SON GARDIEN

Charlie Lindgren repousse 38 lancers dans un gain de 2 à 0 sur les Blackhawks

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m

CHICAGO | Le Canadien n’avait pas remporté la victoire à Chicago depuis le 27 février 2002. La séquence de huit revers qui s’en est suivi n’est maintenant plus qu’un mauvais souvenir.

Une victoire signée Charlie Lindgren. Appelé à disputer son premier match de la saison dans la LNH, le gardien américain a repoussé les 38 tirs auxquels il a fait face. En route vers le premier jeu blanc de sa carrière dans le circuit Bettman, il a mené son équipe à une victoire de 2 à 0.

Jonathan Drouin et Joe Morrow, qui ont tous les deux déjoué Corey Crawford au cours de la troisième période, se sont occupés de la portion offensive.

Au moment d’annoncer la présence du jeune homme masqué devant le filet, Claude Julien avait indiqué qu’il souhaitait un gardien frais pour ce deuxième match en 24 heures. Le pari était le bon.

« Je me prépare toujours comme si j’allais jouer. Quand j’ai eu l’appel du coach, j’étais prêt, a déclaré l’athlète de 23 ans. C’était incroyable. On entend tous parler de l’atmosphère du United Center. C’était toute une expérience. De l’interpréta­tion des hymnes nationaux au dernier son de la sirène. »

DES LOUANGES

Toujours invaincu en quatre sorties dans la LNH, le jeune gardien a tenu le Canadien dans la rencontre au cours des quarante premières minutes de jeu.

Solide devant son filet. Lindgren a assuré son succès par un positionne­ment efficace, une combativit­é lui permettant de voir la rondelle malgré la circulatio­n, et des déplacemen­ts rapides lorsque nécessaire.

Parlez-en à Jonathan Toews, privé d’un but certain dans les derniers instants du premier vingt. Richard Panik a également subi la même médecine en fin de match.

« Il a fait un arrêt spectacula­ire en première période. Il en a ajouté deux ou trois autres pendant la deuxième période. Quand tu vois des arrêts comme ceux-là, ça te motive à mettre le pied au plancher », a déclaré Max Pacioretty.

UN VOYAGE PAYANT

On se demandait quel genre de périple connaîtrai­t le Canadien face à trois formations de l’associatio­n de l’ouest. Une associatio­n contre laquelle il n’avait récolté aucun point depuis le début de la campagne.

Or, il est rentré à Montréal avec deux victoires de plus à sa fiche. Après avoir subi sept revers consécutif­s, voilà que la troupe de Julien a remporté cinq de ses sept dernières confrontat­ions.

« C’est bon pour la confiance. On devient conscient de ce que l’on peut accomplir lorsqu’on travaille fort et qu’on accomplit notre boulot », a souligné le capitaine du Tricolore.

La machine est-elle repartie pour de bon? Évidemment, il serait prématuré de se laisser emporter trop rapidement. Cependant, le Tricolore montre assurément des signes encouragea­nts.

L’attaque massive n’a pas touché la cible, mais elle fut menaçante dans deux de ses trois déploiemen­ts.

Talon d’achille du Canadien à Winnipeg, l’unité de désavantag­e numérique montréalai­se s’est bien tirée d’affaire. Le quatuor en place a fait du beau travail pour bloquer le centre du territoire défensif. Les passes transversa­les de l’adversaire étaient beaucoup plus périlleuse­s.

DEUX JOUEURS INTELLIGEN­TS

Et que dire du duo composé de Jonathan Drouin et d’alex Galchenyuk ? Les deux attaquants semblent se découvrir de plus en plus. D’ailleurs, ils ont uni leurs efforts sur le premier but du match. Si les deux rapides attaquants peuvent unir leur créativité, ce duo pourrait faire des étincelles.

« Durant tout le match, ça a bien fonctionné avec Alex. On est deux joueurs intelligen­ts, on sait quand lancer, quand passer la rondelle. On aurait pu marquer plus qu’un but ce soir. On a obtenu plusieurs chances de marquer », a déclaré Drouin.

S’il est celui qui peut faire éclore le numéro 27, le Canadien ne s’en portera que mieux.

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