Il aurait voulu provoquer un écrasement mortel
Le procès pour tentative de meurtre d’un homme qui aurait saboté un hydravion dans l’espoir de provoquer un écrasement mortel a débuté hier au palais de justice de Roberval.
Steeve Mourez-bilodeau aurait remplacé par des bouts de bois des écrous qui servent à attacher une barre transversale qui relie les ailes de l’appareil à la carlingue. Il aurait fait ces modifications sur l’hydravion de la présumée victime, Gilles Bérubé.
Ce dernier a témoigné hier, en avant-midi, devant le juge François Huot et le jury composé de cinq femmes et sept hommes.
M. Bérubé a raconté qu’en juillet 2008, alors qu’il inspectait l’hydravion dont il est le propriétaire, il s’est aperçu des modifications, empêchant ainsi le vol qui aurait pu lui être fatal.
ATTENTE
Le procès se tient presque 10 ans après les faits reprochés à l’accusé. Cela s’explique par le fait que ce n’est qu’en 2013 que Gilles Bérubé a appris qui aurait remplacé les écrous.
Il a été révélé pendant l’enquête préliminaire que l’accusé aurait été payé 1000 $ pour commettre le geste qui lui est reproché. C’est le frère de la présumée victime qui aurait pensé à ce stratagème.
S’il est reconnu coupable, Steeve Mourez-bilodeau s’expose à une peine d’emprisonnement maximale de 25 ans.