« La CAQ, c’est le parti des voitures et de l’asphalte », dit Lisée
« La CAQ, c’est le parti des voitures et de l’asphalte », peste le chef péquiste Jean-françois Lisée, pour qui les résultats des élections municipales, que ce soit à Montréal, à Longueuil, à Laval ou à Québec, marquent un « virage important vers la mobilité durable ».
« À Québec, Régis Labeaume a fait sa campagne sur un réseau de transport robuste », a souligné M. Lisée.
Selon le chef péquiste, c’est ni plus ni moins qu’un « référendum quasi national » qui s’est joué dimanche soir.
« Nous sommes très contents de ça, parce que de tous les partis politiques, nous sommes celui qui proposons ce virage important vers la mobilité durable, vers davantage de transport en commun », a dit M. Lisée.
« LUTTE CONTRE LA CONGESTION »
Moins d’un an avant les prochaines élections générales, le chef péquiste promet déjà au maire Labeaume que le Parti québécois sera « au rendez-vous » en matière de transport en commun, « la clef de la lutte contre la congestion », selon lui.
Le chef péquiste reproche au gouvernement libéral d’être en retard dans plusieurs dossiers. Il n’épargne pas non plus le parti de François Legault, en tête dans les sondages.
« La CAQ, c’est le parti des voitures et le parti de l’asphalte. Le Parti québécois, c’est le parti des métros et des autobus et de l’électrification des transports », a déclaré M. Lisée.
TROISIÈME LIEN
Invité à réagir aux résultats des élections municipales et au signal que cela envoie pour le développement du transport en commun, François Legault n’a pas manqué d’attaquer le Parti québécois, qui réclame maintenant qu’un nouveau réseau de transport en commun structurant passe avant le projet de troisième lien à Québec et Lévis.
« Le PQ, c'est clair : eux, ils sont contre le troisième lien, pour le transport en commun. À la CAQ, on est pour les deux : pour le troisième lien et pour le transport en commun », a dit M. Legault.
La ministre déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay, a par ailleurs assuré que le gouvernement continue d’aller « de l’avant » avec le bureau de projet du troisième lien.
« Il demeure en place. […] Il y a un directeur avec huit personnes qui travaillent à temps plein sur ce projet-là », a dit Mme Tremblay.