Pelletier au coeur d’une renaissance
Le programme de rugby du Rouge et Or gagne du respect avec une médaille d’argent
Depuis sa médaille de bronze au championnat canadien universitaire en 2011, le programme de rugby du Rouge et Or peinait à s’illustrer sur la scène nationale. C’était jusqu’à ce que la cuvée 2017 relance la machine avec quelques finissantes aguerries, mais aussi une relève aussi productive que prometteuse.
Le Rouge et Or a enlevé la médaille d’argent en fin de semaine dernière à Lethbridge, par un froid intense, au championnat canadien. Le meilleur résultat dans la jeune histoire du programme lavallois est dû à un effort d’équipe soutenu, mais la contribution du demi de mêlée Justine Pelletier n’est pas étrangère à ces succès.
Nommée sur l’équipe d’étoiles du tournoi, de même que sur la première constellation au pays à la suite de son étincelante cam- pagne, l’étudiante de deuxième année a réussi six essais cette saison, en plus d’en ajouter deux en quart de finale.
« C’est sûr que je l’apprécie, mais je dirai toujours merci à mon équipe en premier. C’est une fierté de représenter ton équipe, ton université et ta province sur l’équipe d’étoiles », a-t-elle indiqué.
UN BEAU CHEMINEMENT
Malgré l’amertume de la défaite contre Ottawa, Pelletier et ses coéquipières, avec du recul, apprécient le chemin parcouru.
« En gagnant l’argent, on perd l’or, mais en regardant le cheminement pour en arriver là, c’est assez révélateur. On a vécu une saison pleine d’obstacles et on s’est pointé au championnat canadien comme négligées. Atteindre la finale, c’est un exploit dont on peut être fières », a-t-elle souligné.
Selon la native de Rivière-du-loup, le Rouge et Or a laissé un message clair à ses rivales à l’échelle nationale.
« Les autres équipes ont compris que Laval, c’est du sérieux! On a mis la barre encore plus haute pour les prochaines cohortes du Rouge et Or et c’est une fierté de ramener une première médaille d’argent à la maison. On ramène aussi un nom au programme, qui devient très bien coté au niveau canadien », a-t-elle affirmé.
BEL AVENIR
Le départ de cinq finissantes de qualité ne sera pas facile à combler, mais la fougue de la jeunesse laisse entrevoir un avenir encourageant.
« On perd de gros morceaux, mais l’état d’esprit va rester le même. Les vétérans laissent un bel héritage. Ça va encourager les recrues à travailler encore plus fort, même avant d’intégrer le Rouge et Or parce que la compétition va devenir plus féroce pour entrer dans l’équipe. C’est bon pour le programme et on va essayer de se rendre à l’or l’an prochain. »