Un livre pour mieux comprendre l’asthme
Alex Harvey est lui-même asthmatique à l’effort
« Ce n’est pas parce que votre enfant souffre d’asthme qu’il ne peut pas pratiquer un sport. Au contraire, s’il est bien suivi médicalement, ça va même améliorer sa santé cardiorespiratoire. »
Diagnostiqué asthmatique à l’effort depuis ses années chez les juniors, Alex Harvey est devenu l’ambassadeur tout désigné pour dédicacer le livre L’asthme chez l’athlète, lancé, hier, par Julie Turmel et Louis-philippe Boulet, docteurs au Centre d’évaluation des athlètes en santé cardiorespiratoire.
JUSQU’À 50 %
Si de 8 à 10 % de la population en général souffre d’asthme, le taux peut atteindre 50 % chez les athlètes pratiquant des sports d’endurance, dont ceux en ski de fond, exposés à l’air froid, et même chez les nageurs, ennuyés par les dérivés du chlore des piscines.
Ce livre deviendra un outil pour les athlètes de tous les âges, leurs parents et leurs entraîneurs, souhaitent les deux chercheurs de cette branche de l’institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, qualifiée de référence internationale dans ce domaine.
150 ATHLÈTES SUIVIS
Comprendre le développement de l’asthme, s’initier aux techniques pour le diagnostiquer et comment adopter le traitement médical forment certains chapitres de cet ouvrage, dont les profits de vente seront versés au Fonds de recherche en santé respiratoire des athlètes.
« Si un athlète souffrant d’asthme est bien traité, il n’y aura aucune différence. Un traitement le mettra au même niveau qu’une personne non asthmatique », précise la Dre Turmel, qui assure avec son équipe un suivi annuel auprès de 150 athlètes de tous les niveaux.