Se réorienter après 50 ans
Il est révolu, le temps où l’on étudiait, travaillait puis prenait notre retraite sans déroger de son plan de carrière.
Aujourd’hui, on assiste à une individualisation des parcours. Chacun suit ses voies comme il le peut ou comme il l’entend.
TOUS AZIMUTS
Plus le temps passe et plus les gens savent ce qu’ils veulent ou pas. Parfois, l’appel du changement vient du simple besoin de changer d’air ou du souvenir d’un vieux projet inaccompli. Alors, pourquoi ne pas profiter des années qu’il vous reste pour changer de carrière et retrouver votre motivation? Certains travailleurs en ont assez de bosser à temps plein et toute l’année. Ils accepteraient peut-être des contrats de courte durée ou des petites tâches pour se sortir de la maison et demeurer actifs. « Le travail répond à plusieurs besoins : celui de gagner de l’argent est loin d’être le seul. Grâce à lui, on se réalise, on socialise, on fait partie d’une équipe, on obtient de la reconnaissance, voire de la notoriété. Les raisons de continuer à travailler varient selon les individus », explique Julie Arseneault, conseillère d’orientation.
BILAN ET NOUVEL OBJECTIF VISÉ
Peu importe les motifs qui vous poussent à vous réorienter, il y a des étapes essentielles à franchir, surtout si vous avez 50 ans et plus et que vous avez de l’expérience. « Par exemple, prendre le temps de réaliser le chemin parcouru est important. Cela permet de donner du sens à votre parcours. Prendre conscience des compétences acquises est aussi nécessaire puisque vous pourriez les mettre à profit dans une nouvelle activité professionnelle. Les conseillers d’orientation sont justement là pour vous aider dans vos démarches. Pour ceux qui travaillent moins de 30 heures par semaine, il existe également des ressources gratuites offertes par des organismes en employabilité. L’APE, par exemple, offre des ateliers dédiés aux 45 ans et plus ainsi qu’aux retraités en quête d’un emploi », ajoute madame Arseneault.
LÉGUER AUX GÉNÉRATIONS SUIVANTES
Certaines personnes sentent plutôt le besoin de transmettre leurs connaissances et leur savoir-faire aux plus jeunes, afin de laisser quelque chose derrière elles. « Elles peuvent alors pratiquer le mentorat en s’inscrivant sur des sites comme academos.qc.ca, résume la professionnelle.
Pour en savoir plus, visitez le site juliearseneault.com.