Un baume pour les proches aidants
La Semaine nationale des proches aidants bat son plein jusqu’au 11 novembre. L’occasion est belle de souligner l’engagement de ces personnes qui gravitent autour de nous, de les remercier et de reconnaître leur rôle déterminant dans notre société. « Un proche aidant d’aîné se définit comme toute personne [parent, cousin ou même voisin] qui s’occupe d’un aîné en lui apportant un soutien physique, psychologique ou matériel, peu importe le nombre d’heures. Au Québec, 24 % des adultes apportent une heure d’aide à un aîné par semaine, et le tiers d’entre eux ne se reconnaît pas comme proche aidant », précise madame Monique Nadeau, directrice générale de l’appui national. En réalisant qu’ils le sont, les gens oseront peut-être s’informer des services existants. La plupart de ceux financés par l’appui sont gratuits ou à faible coût. « C’est aussi rassurant pour les parents de savoir que leurs enfants qui les aident peuvent profiter d’un support adéquat », ajoute madame Nadeau.
SURTOUT, NE PAS ATTENDRE
Beaucoup de proches aidants sont travailleurs et parents. Il est donc primordial de concilier ces rôles. Ils contribuent au bien-être d’un aîné dans leur entourage, mais eux aussi peuvent avoir besoin de soutien. C’est en grande partie la mission de l’appui : financer des services pour les proches aidants d’aînés, aux quatre coins du Québec, et s’assurer qu’ils tirent pleinement profit des ressources mises à leur disposition. Grâce au service Info-aidant, des conseillers spécialisés vous informent et vous dirigent vers des ressources et services adaptés à vos besoins dans votre région. Avant d’être débordé et de sentir le tapis vous glisser sous les pieds ou que l’implication nécessaire soit au-dessus de vos forces, n’hésitez pas à les contacter au 1 855 852-7784. Ils sont là pour vous. « Dans la région de Québec, nous finançons une trentaine de projets en lien avec de la formation, de l’information, du soutien psychosocial et du répit. Malheureusement, la plupart du temps lorsque les gens font appel à ces services, ils sont déjà au bord de l’épuisement et manquent de ressources, d’où l’importance de ne pas hésiter lorsque le besoin se fait sentir », ajoute madame Emmanuelle Laliberté, directrice générale de l’appui Capitale-nationale.