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Le Rouge et Or se paie encore les Carabins en finale provinciale
Les visages étaient longs dans le camp des Carabins à la suite de leur remontée inachevée contre le Rouge et Or. L’un des joueurs les plus appréciés de la formation montréalaise, Félix Ménard-brière ne voulait pas croire qu’il venait de vivre ses derniers moments comme botteur sur la scène universitaire.
« C’est beaucoup d’émotions fortes encore une fois en fin de match. On a réussi des jeux assez spectaculaires, mais il en manquait juste un. C’est dommage, car on est tellement sur un high. Je ne réalise pas encore que c’est fini. Tout le monde vient me voir et c’est incroyable l’amour, tout l’amour que j’ai pu recevoir pendant ces cinq années », a exprimé le joueur de 24 ans après avoir été enlacé par plusieurs proches.
Ménard-brière a effectué un botté court précis en fin de rencontre qui a permis à Kevin Kaya de pousser le ballon à l’extérieur du terrain, jeu qui a aidé les Carabins à s’accrocher jusqu’à la fin.
« J’avais juste à faire un bon botté, et nos gars ont sorti leurs tripes, ils ont poussé et on a récupéré. Ça a été un bon jeu », a renchéri celui qui aspire à poursuivre son parcours chez les professionnels.
PREMIÈRE DEMIE COÛTEUSE
Auteur du premier touché des Carabins à la suite d’un échappé au premier quart, Brian Harelimana s’expliquait mal que ses coéquipiers et lui aient laissé leurs adversaires se creuser une avance considérable lors de la première demie.
« Je ne pourrais pas dire ce qui s’est passé. On n’exécutait pas. On était à plat. Ça nous a pris une bonne demie avant de jouer au football, mais on avait déjà accordé 22 points. Il était un peu trop tard », a soutenu le secondeur, déçu aussi des nombreuses pénalités de son équipe.
« Ça a fait mal. Dans un match comme ça, il faut que tu sois discipliné », a renchéri le produit des Cheetahs de Vanier.
« JE VAIS FAIRE MON DEUIL »
Le joueur de ligne défensive Jonathan Boissonneault-glaou a aussi fait ses adieux au football universitaire, lui qui terminera au cours des prochains mois son baccalauréat en génie mécanique.
« Je vais retourner à Montréal, je vais faire mon deuil, je n’ai pas le choix, c’est fini. On est deux bonnes équipes. On veut la victoire, toutes les deux. Il n’y a qu’un gagnant à la fin. C’est sûr que les punitions nous ont fait mal, mais ce n’est pas nous qui contrôlons ça », a résumé l’athlète de 24 ans admissible à la prochaine séance de sélection de la Ligue canadienne.
Pour le quart Samuel Caron, originaire de Lévis, les émotions étaient tellement vives qu’il n’a pas voulu s’adresser aux médias à l’issue de ce dernier match en carrière.