Le Journal de Quebec

Un gain au goût amer

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m

Il y a des matchs où on mériterait un meilleur sort et d’autres où on a l’impression de se sauver avec deux points. La victoire à l’arraché acquise face à des Sabres, qui avaient joué la veille, a donné cette impression à Claude Julien.

« Contre Minnesota, j’étais le premier à dire qu’on avait joué un bon match, même si on a perdu. Ce soir on a gagné, mais je ne peux pas dire que je suis extrêmemen­t content parce qu’on est capable de faire mieux », a reconnu l’entraîneur du Canadien.

Ce sont surtout les deux premières périodes qui ont laissé un goût amer dans la bouche du Franco-ontarien. Quarante minutes au cours desquelles sa formation ne s’était pas montrée des plus menaçantes.

« Je suis déçu qu’on n’ait pas eu un meilleur départ. J’ai trouvé qu’on était à plat pendant les deux premières périodes. C’était inquiétant, a-t-il indiqué. Au moins, on est sorti plus fort en troisième période et on a trouvé le moyen de gagner. »

Reprochant à ses joueurs un certain manque d’intensité, Julien y est allé d’un plaidoyer entre la deuxième et la troisième période qui a semblé fouetter ses troupes.

« Nous ne nous sommes pas présentés suffisamme­nt au filet. Nous n’avons pas fait un bon travail à ce niveau. Nous devions y aller et en profiter pour diriger plus de tirs. Pourtant, à certains moments, nous cherchions davantage à effectuer des jeux en périphérie, a-t-il analysé. Nous l’avons emporté ce soir, mais nous devons être meilleurs dans cet aspect du jeu si nous voulons connaître du succès. »

SYMPTÔMES À RETARDEMEN­T

Encore une fois, Charlie Lindgren a gardé le fort de brillante façon. Devant ses parents, il a repoussé 34 lancers et obtenu la première étoile de la rencontre. À chacune de ses sorties, le gardien de 23 ans permet à l’équipe de gagner du temps en attendant le retour de Carey Price.

Et voilà maintenant que c’est Al Montoya qui se retrouve sur la touche, victime d’une commotion cérébrale. Plusieurs émettent l’hypothèse que le gardien subit actuelleme­nt les contrecoup­s du puissant tir frappé de Dustin Byfuglien qu’il a reçu en pleine poire à Winnipeg. Une piste que Julien n’a pas trop voulu explorer.

«On en a parlé avec les médecins. On peut présumer que c’est lié à cet événement, mais on n’a aucune preuve. Jusqu’à vendredi matin, il se sentait bien. Tout était beau, il était prêt à jouer. C’est hier (vendredi) matin qu’il a commencé à se sentir mal», a expliqué l’entraîneur.

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