Le Journal de Quebec

Une façon de faire normale, selon L’AMF

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L’autorité des marchés financiers explique que les contrats d’origine octroyés sans appels d’offres à Leclerc Juricompta­bles sont tout à fait réguliers.

« Ce sont des contrats à la base de moins de 100 000 $, c’était du gré à gré », dit le porte-parole Sylvain Théberge. Dans les deux cas, la facture a cependant rapidement dépassé ce seuil. La valeur du contrat Mount Real est passée de 60 000 $ à 250 000 $ en deux mois seulement, en 2005.

L’autorité ( AMF) signale aussi qu’elle les a octroyés « en vertu de la politique d’achat de biens et de services en vigueur à l’époque », qui permettait de ne pas faire d’appels d’offres pour des services profession­nels juridiques.

« Le choix de Leclerc Juricompta­bles était justifié, d’une part, par le fait qu’il était parmi les seuls à l’époque au Québec à détenir les compétence­s et une expertise pointue en matière de criminalit­é financière et de fraude et, d’autre part, parce qu’il ne faisait aucun mandat de comptabili­té [audit] et ne pouvait être associé aux cabinets d’experts-comptables, ce qui avait pour effet de limiter les conflits d’intérêts potentiels dans ces dossiers », ajoute Sylvain Théberge.

L’AMF ajoute que les nombreux avenants et prolongati­ons aux deux contrats s’expliquent par la grande complexité des enquêtes sur les fraudes Norbourg et Mount Real, qui ont fait respective­ment 9200 et 1600 victimes.

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