LE MARATHON CHANGE DE DATES
L’événement aura lieu du 12 au 14 octobre 2018
Après être venu à la conclusion que de présenter le Marathon SSQ de Québec en pleine saison touristique ne permettait pas d’attirer le maximum de coureurs, Gestev repoussera l’événement au week-end du 12 au 14 octobre, l’an prochain.
Chez Gestev, on estime que de tenir le marathon à l’automne permettra un meilleur rayonnement à l’événement qui, jusqu’à maintenant, avait lieu à la fin du mois d’août.
« La ville est pleine à craquer à la dernière semaine d’août. Ce n’est pas génial, surtout quand on dit qu’on veut faire du marathon un événement carte postale. On veut attirer le monde de l’extérieur, mais c’est difficile de le faire quand il n’y a plus de place où dormir », a expliqué la vice-présidente marketing et opérations chez Gestev, Chantal Lachance, ajoutant aussi vouloir éviter les risques de canicule.
Pour en venir à cette décision, Gestev a consulté toutes les parties impliquées, des coureurs à l’office du tourisme, en passant par les fédérations sportives, en plus de prendre en considération la tenue des autres événements de course dans la province, assure Mme Lachance.
« C’EST DÉPLORABLE »
Parmi ces événements, le Marathon SFL de Rimouski est peut-être le plus problématique puisqu’il se tiendra le 7 octobre 2018, soit une semaine avant celui de Québec. Cette décision pourrait donc priver l’organisation du Bas-saint-laurent de participants provenant de la grande région de Québec et de Chaudière-appalaches, déplore son coordonnateur Sébastien Bolduc, qui n’entend pas pour autant changer de date.
« C’est déplorable, surtout que cette période est la plus achalandée de l’année dans le monde de la course à pied. Au fil des ans, les événements s’étaient trouvé des places dans le calendrier afin que ça cohabite. »
MEILLEURE OFFRE
M. Bolduc se dit également sceptique face à l’approche du marathon de Québec et il ne croit pas que la date soit la seule raison empêchant la Vieille Capitale d’optimiser ses inscriptions.
« J’ai des doutes sur leur analyse. L’an dernier, leurs médailles ressemblaient à des fonds de cannes de conserve, ils donnaient un chandail qui coûte probablement 3 $ à fabriquer en Chine et quand tu franchis l’arrivée tu as un sac brun avec une banane, un yogourt et un petit jus Oasis. Quand tu donnes ça, que tu exiges 120 $… Les coureurs ont d’autres choix. En termes d’offres de service, je ne suis pas gêné de ce qu’on offre à nos coureurs. Et c’est le cas à plusieurs autres endroits. »