Hanté par des raideurs au dos
« Ça va moyennement. »
Erik Guay est arrivé dimanche à Lake Louise avec des questionnements. Des raideurs au dos qui l’ont forcé à écourter un stage d’entraînement au Colorado, la semaine dernière, sèment maintenant un doute dans sa volonté de lancer sa saison lors de la descente de samedi et du super-g de dimanche.
« J’ai l’impression que ça peut être une conséquence résiduelle de ce qui s’est passé au Chili », tente-t-il de s’expliquer.
TRAITEMENTS BÉNÉFIQUES
Le skieur de Mont-tremblant fait allusion à des déchirures ligamentaires d’une vertèbre subies lors d’une chute durant un camp estival de préparation en Amérique du Sud, au début de septembre. Avec le temps comme seul remède, l’inconfort avait fini par se résorber jusqu’à ce que les douleurs se montrent de plus en plus insistantes au Colorado.
« Un moment est venu où j’ai fait deux descentes et j’avais trop mal au dos. J’ai décidé qu’il valait mieux rentrer à la maison pour essayer de régler ça », indique Guay, qui a quitté après huit jours un camp qui devait en durer dix.
Des traitements de physiothérapie, d’ostéopathie et des exercices physiques spécifiques ont depuis amélioré son cas, assez pour le convaincre de participer à des entraînements durant les deux jours précédant la première descente chronométrée de demain.
« J’ai en tête de skier aux deux courses de la fin de semaine à moins que ça empire vraiment », entrevoit le médaillé d’or en super-g et d’argent en descente des championnats du monde à Saint-moritz en février dernier.