De futures pompières victimes d’un employé
L’homme a été congédié pour ses comportements
Un employé de l’institut de protection contre les incendies du Québec (IPIQ) a été congédié parce qu’il aurait eu des comportements inappropriés à l’endroit d’étudiantes, notamment en leur demandant de se dévêtir pour essayer des bottes.
Ionut Valentin Vigaru, un technicien en formation professionnelle, a été renvoyé le 2 juin. Son travail consistait à assister les enseignants dans certains programmes.
Quelques jours avant qu’on lui montre la porte, des élèves avaient rapporté à la direction de L’IPIQ des comportements douteux que l’employé aurait eus, particulièrement envers les femmes.
REGARDS INAPPROPRIÉS
Dans la lettre de congédiement, la Commission scolaire de Laval évoque six exemples pour justifier sa décision.
« Vous avez demandé à des élèves candidats de sexe féminin de se dévêtir afin d’être en sous-vêtement pour faire l’essai de gants et de bottes lors de la journée de sélection des élèves », indique la Commission dans sa lettre de quatre pages.
On reproche également au Lavallois d’avoir touché les parties génitales d’un élève de sexe masculin devant un groupe, de s’être livré à des regards inappropriés, notamment en regardant les fesses des étudiantes, en plus d’avoir demandé à l’une d’elles ce qu’elle mangeait pour être si belle. L’homme aurait d’ailleurs été plus « doux » avec les élèves de sexe féminin. Au final, des étudiantes ont indiqué à la direction qu’elles se sentaient inconfortables lorsqu’elles se trouvaient en sa présence.
La Commission justifie sa décision en indiquant que les actions de son ex-employé sont incompatibles avec son désir « de faire cesser la différenciation dans le traitement des femmes et des hommes pompiers ».
« Toute forme d’oppression ou de harcèlement, c’est tolérance zéro », a indiqué Jean-pierre Archambault, directeur des communications de la Commission scolaire de Laval.
PLUS DE DÉTAILS
Le congédiement a été contesté par le Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire la semaine dernière, qui estime que tous les faits n’ont pas été divulgués dans cette cause.
Des précisions sur les dates des événements reprochés, les lieux et l’identité des victimes sont, entre autres, demandées par le syndicat.