Reconstruire ? En sacrifiant qui au juste ?
Mon vénérable confrère Marc de Foy conseillait hier à Geoff Molson de reconstruire son équipe. Parfait. Mais comment on reconstruit ?
La réponse, vous la connaissez. En échangeant Carey Price, Shea Weber, Max Pacioretty et n’importe qui ayant un peu de valeur contre des jeunes et des choix au repêchage.
Allo la Terre ! Ce ne sont pas quelques centaines de fefans qui inondent les réseaux sociaux et les blogues spécialisés qui achètent les abonnements de saison. Ce ne sont pas eux qui concluent des partenariats commerciaux avec le Canadien. Ce ne sont même pas eux qui font partie de la vaste majorité des gens qui aiment leur Canadien et qui ne reconnaissent plus leurs chéris en ce début de saison qui suinte la médiocrité.
L’ARGENT DU PRINTEMPS
Ça se peut que les fefans aient raison sur le principe. Mais dans les faits, pensez-vous que les actionnaires qui sont propriétaires du Canadien sont prêts à avaler une très importante diminution de leurs profits ?
Et croyez-vous que les partenaires comme TVA Sports vont accepter de voir le CH (Canadien Honteux) rater les séries quatre ou cinq ans de suite ?
C’est au printemps qu’ils peuvent espérer rentrer dans leur argent, pas en novembre. Même RDS, qui appartient à Bell, actionnaire important du Canadien, a besoin d’une bonne équipe pour continuer à envoyer des millions annuels à Toronto.
En fait, on va voir dans les prochains mois si Geoff Molson a frappé un triple ou s’il est né au troisième but…
C’est une maudite grosse différence dans la vie…