Les secondeurs impressionnent
HAMILTON | S’il avait louangé la ligne défensive des Dinos de Calgary avant la Coupe Mitchell, Justin Éthier fait de même avec les secondeurs des Mustangs de Western à l’aube de la Coupe Vanier.
« Le jeu de leurs secondeurs m’impressionne, a souligné le coordonnateur offensif du Rouge et Or. Jean-gabriel Poulin fait très bien comme secondeur intérieur, tout comme Philippe Dion qui embarque dans un schéma 34. Leur ligne est active et quelques demis défensifs m’impressionnent. Étant donné que les parties des séries éliminatoires étaient terminées après une demie, c’est difficile d’évaluer la force de leur défensive même si elle n’a pas donné grand-chose. » Nick Vanin et Fraser Sopik sont les deux autres secondeurs à surveiller.
Samuel Lefebvre trace des similitudes entre la défensive des Mustangs et celle des Carabins de l’université de Montréal. « Ça ressemble un peu à Montréal en raison des changements de personnel, a expliqué le joueur de ligne offensive du Rouge et Or. Ils présentent des fronts hybrides. Leurs secondeurs font un peu de tout. J’ai beaucoup de respect pour Jean-gabriel Poulin, contre qui j’ai joué un an dans le circuit collégial. Ça va être le fun de parler français sur le terrain. »
DANS LES AIRS AUSSI
Auteur d’une importante interception au troisième quart à la porte des buts, samedi dernier, à la Coupe Mitchell, Frédéric Gagnon se méfie de l’attaque aérienne des Mustangs. « Que leur force soit l’attaque au sol ne signifie pas qu’ils ne sont pas capables de lancer le ballon, a prévenu le demi de coin de troisième année. On devra respecter nos assignations, même si le receveur devant moi bloque pendant tout le match. »
L’an dernier, Gagnon était le partant comme spécialiste des longues remises, puisque Marc-antoine Bellefroid était à l’écart en raison d’une déchirure du ligament croisé antérieur. Cette année, il a mérité le poste de partant comme demi de coin du côté large du terrain en milieu de saison. « Je suis plus à l’aise et plus confortable, a-t-il indiqué, et ça paraît dans mon jeu. Le jeu a ralenti devant moi. »
Après avoir profité d’un congé de vaisselle par mesure préventive, jeudi, en raison d’une blessure musculaire, le plaqueur Vincent Desjardins était de retour au boulot, hier, et il sera à son poste pour la rencontre ultime.