Le Journal de Quebec

Cinq choses à découvrir en POLYNÉSIE FRANÇAISE

Voici cinq expérience­s à vivre dans ce bout du monde bien particulie­r que le voyageur découvre dans les îles de la Polynésie française.

- SARAH BERGERON-OUELLET Agence QMI

EXP1 LORER L’ÎLE SACRÉE DE RAIATEA

On dit que toutes les migrations polynésien­nes sont parties de cette île touffue dominée par l’imposant mont Temehani. Plus précisémen­t du « marea » (ou temple) sacré de Taputapuat­ea, dont on ne peut visiter aujourd’hui « que » les ruines de pierres sombres. Se tenir là, face au grand bleu, comme on l’entend dire parfois dans les îles, a quelque chose de particulie­r. C’est de ce lieu précis que viennent les premiers habitants d’hawaï, de l’île de Pâques et de la NouvelleZé­lande.

2 DÉCOUVRIR LES BAIES DE MOOREA

Moorea est la seule île que l’on peut rejoindre en traversier depuis Tahiti. De loin, ce sont les contours inégaux de ses huit sommets volcanique­s qui impression­nent. De près aussi, surtout quand on les voit depuis ses deux baies principale­s, Cook et Opunohu. Les voyageurs viennent nombreux à Moorea, tant pour les randonnées dans la jungle, pour les excursions en bateau à la rencontre des raies et des requins de récif ou pour les BBQ sur les motus que pour voir le coucher du soleil sur le lagon.

3 SE MÊLER AUX CITADINS DE TAHITI

Tahiti abrite environ 65 % des 280 000 habitants de la Polynésie française. Elle n’a pas le côté « paradis perdu » des autres îles, mais une halte dans la capitale, Papeete, est de mise, ne serait-ce que pour profiter des « Roulottes », les camions de bouffe de rue du centre-ville, et goûter au fameux « poisson cru ». Cette spécialité de Tahiti et ses îles, composée de poisson cru, de lait de coco et de quelques légumes, est l’une des (nombreuses) choses dont on rêve encore.

4 FLOTTER DANS LES LAGONS BLEUS DE FAKARAVA

Fakarava est un atoll coiffé de cocotiers digne d’une carte postale. À fleur d’eau, cette longue et étroite île corallienn­e encercle un lagon constellé de motus et rempli de poissons. La vie s’écoule au ralenti à Fakarava. Il n’y a que 800 habitants. Le magasin général est ravitaillé une fois par semaine. L’aéroport a presque l’air d’un palapa. Et on ne peut y loger que dans des pensions de famille. La plus ancienne est celle d’ato et Corina, la pension Paparara. Chez eux, on s’installe dans une cabane traditionn­elle (faré) au bord de l’eau, on mange sous le porche de la maison des maîtres et, si on a réservé une excursion en bateau, le capitaine viendra sans doute nous chercher directemen­t au quai familial. Fakarava, qui fait partie d’une réserve de biosphère de L’UNESCO, est populaire auprès des amateurs de plongée en raison de ses deux passes (des brèches où l’océan communique avec le lagon) riches en coraux et en poissons, incluant en requins gris et à pointe noire. Dans la passe Sud, il y a même un endroit nommé le « mur de requins » où les plongeurs se retrouvent face à des centaines de requins gris flottant dans le courant.

5 DORMIR DANS UNE VILLA SUR PILOTIS À TAHA’A

Taha’a, l’île soeur de Raiatea, est surnommée l’« île de la vanille ». Pour certains voyageurs, c’est aussi une option à Bora Bora. Car il existe à Taha’a, sur un motu, un hôtel de luxe où l’on peut dormir dans l’une de ces fameuses villas sur pilotis. Trappe de verre au pied du lit pour regarder les poissons, terrasse privée avec escaliers pour descendre se baigner dans le lagon, vue sur Taha’a d’un côté et sur Bora Bora de l’autre... Cet hôtel isolé, c’est le Taha’a Island Resort and Spa, et il fait partie de la chaîne Relais et Châteaux. Certains affirment que les lieux, en pleine nature, ont quelque chose de la Bora Bora d’il y a 30 ans.

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