Le Journal de Quebec

Price brille à son retour

Carey Price blanchit les Sabres dans un gain de 3 à 0

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m jonathan.bernier @quebecorme­dia.com

Chancelant au moment de tomber au combat, Carey Price n’a pas tardé à revenir dans les bonnes grâces des partisans du Canadien.

Fort de ses 36 arrêts, le gardien de 30 ans a enregistré son premier jeu blanc de la saison, le 40e de sa carrière.

Du même coup, il a permis au Tricolore de l’emporter 3 à 0 sur les Sabres de Buffalo et de mettre fin à une séquence de cinq matchs sans victoire.

On parle du même gardien qui avait accordé au moins quatre buts dans six des sept sorties précédant sa blessure au bas du corps.

Après l’avoir hué à quelques occasions dans le premier mois du calendrier, les spectateur­s présents au Centre Bell (ils n’étaient pas 21 302) ont scandé son prénom à quelques occasions.

« Cette ville n’accepte rien de moins que la victoire. Peu importe qui tu es, les partisans te tiennent responsabl­e de ce standard », a mentionné Paul Byron, de retour au vestiaire.

DROIT COMME UN CHÊNE

La foule l’a même encouragé à tirer dans le filet laissé vacant par Robin Lehner, avec près de cinq minutes à écouler à la rencontre, mais Price a préféré s’abstenir.

On aura beau dire que la troupe de Phil Housley est loin de présenter une menace, cela n’a pas empêché Price de démontrer qu’il avait trouvé ses repères.

Plus précis dans ses déplacemen­ts latéraux, il n’a jamais été pris hors position ou déporté à l’extérieur de son rectangle comme ce fut souvent le cas à ses 11 premiers départs.

En fait, Evander Kane est passé près de le priver de son blanchissa­ge avec 33 secondes à faire à la rencontre, mais un appel du Canadien a incité les arbitres à refuser le but en raison de l’obstructio­n causée par Sam Reinhart à son endroit.

MENACES SUR TOUS LES FRONTS

Devant l’inertie de l’unité composée de Max Pacioretty, Jonathan Drouin et Alex Galchenyuk lors de sa courte expérience de trois matchs, Claude Julien avait décidé de revenir à son ancienne recette. Une décision couronnée de succès considéran­t que ses trois premiers trios ont menacé le filet de Robin Lehner.

Épaulé par Paul Byron, Galchenyuk et Drouin se sont montrés beaucoup plus incisifs et efficaces. Les deux premiers ont complété la soirée avec une récolte d’un but et d’une passe, alors que le troisième s’est fait complice de deux buts.

« On a bien fait circuler la rondelle. On a créé plusieurs occasions de marquer. Il faut poursuivre notre travail et continuer de nous améliorer », a indiqué Galchenyuk.

Après que Jeff Petry eut ouvert la marque, en supériorit­é numérique, à mi-chemin du premier tiers, Galchenyuk a fait scintiller la lumière rouge pour la première fois en 12 rencontres.

Puis, c’est à Paul Byron qu’est revenu l’honneur de briser les reins des visiteurs. Véritable menace en infériorit­é numérique, il a secoué les cordages alors qu’andrew Shaw se trouvait au cachot.

« Je n’essaie pas nécessaire­ment de marquer des buts à court d’un homme. Ma priorité demeure d’écouler les punitions. Cependant, si l’occasion se présente, je sais que je peux utiliser ma vitesse », a déclaré le Franco-ontarien.

PAS DE PLAN POUR METE À LONDON

Pour un troisième match de suite, les Montréalai­s étaient privés des services de Shea Weber, toujours incommodé par une blessure au bas du corps. Par chance, le récent réveil de Joe Morrow et le rappel de Jakub Jerabek, qui se débrouille fort bien, ont évité à l’entraîneur du Tricolore de surtaxer ses arrières.

Cela lui donne également le luxe de limiter le temps de jeu de Victor Mete que les attaquants adverses s’assurent de mettre de plus en plus à l’épreuve.

Puisque Jerabek semble bien s’ajuster au calibre de la LNH (pourquoi a-t-il fallu attendre 23 matchs avant de l’amener en renfort ?) et que le retour de David Schlemko est imminent (le Canadien l’a rappelé de Laval, mais on le croira lorsqu’on le verra), le temps pourrait être venu de retourner la recrue de 19 ans avec les Knights de London.

« On n’a pas parlé de ça du tout », a, cependant, martelé Julien à la toute fin de son point de presse.

Néanmoins, la courbe d’apprentiss­age du jeune homme n’en serait qu’accentuée. Le défenseur n’a pas foulé la glace plus de 14 minutes au cours des 11 derniers matchs.

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