Le « plaisir coupable » de plusieurs lecteurs
L’astrologue Marie-hélène Meunier rédige sa chronique depuis bientôt 11 ans dans les pages du Journal
Celle qui lit votre avenir quotidiennement à travers les astres dans les pages du Journal affirme que l’astrologie est un « petit plaisir coupable pour plus de monde que l’on pense », si bien qu’après plus de dix ans, elle reçoit encore des dizaines de courriels de lecteurs par jour.
« Les gens n’osent pas toujours le dire, mais lisent beaucoup cette page, puisque tout le monde peut s’y retrouver », affirme l’astrologue du Journal Marie-hélène Meunier. « Ils [les lecteurs] m’écrivent rarement sur l’astrologie, mais plus pour me poser des questions sur eux. Quand je dis des choses et que ça les touche dans le mille, ils sont très curieux de savoir comment j’ai pu savoir », explique celle qui a aussi travaillé pour le journal 24 Heures et le magazine Dernière Heure, avant de faire le saut au Journal il y a bientôt 11 ans.
PAS DE BOULE DE CRISTAL
Lorsqu’on lui parle de son milieu de travail, Mme Meunier précise d’emblée : « Non, je n’ai pas de chapeau pointu ni de boule de cristal ! », ricane-t-elle.
« L’astrologie, ça se base à partir de la position des planètes dans le ciel, qui occupent une place spéciale dans le ciel, tous les jours. On ne peut pas s’éloigner ou faire d’erreur. »
ANGLES ET POSITIONS DES ASTRES
Chaque matin, grâce à des logiciels spécialisés, elle prépare sa carte du ciel, prenant compte du déplacement des planètes, du soleil, mais surtout de la lune. « La lune change toujours de place. Elle représente l’émotivité », explique Mme Meunier. « C’est la position des planètes qui indique la présence d’influences positives, ou parfois moins positives, mais toutes les planètes entrent en ligne de compte », explique-t-elle.
L’angle que prennent les astres détermine ensuite si les contextes « travail et sous » ou « amour et amitié » seront prometteurs… ou non, explique l’astrologue.
« Il y a des angles qui sont favorables. Lorsque deux planètes sont à 90 degrés, par exemple, ça fait souvent des crises ou des tiraillements, mais à 120 degrés, ce sont des changements positifs », mentionne celle qui affirme avoir appris les rudiments du métier auprès de deux astrologues pendant près de quatre ans, après avoir fait des études littéraires à Montréal.
UNE PASSION DEPUIS L’ENFANCE
Dès sa tendre enfance, Mme Meunier se rappelle avoir été intéressée par l’astrologie.
« J’étais un peu solitaire et ma mère avait acheté des livres d’astrologie. Quand on allait au chalet et qu’il pleuvait, il n’y avait rien d’autre à faire que lire ou écouter la radio », se rappelle-t-elle.