Un dernier blitz pour des bénévoles
L’opération Nez rouge de Québec est en plein recrutement
L’opération Nez rouge, qui se mettra en branle vendredi à Québec, a officiellement lancé sa 34e saison hier, au Centre de foires d’expocité, où travaille son équipe de coordination dans la région.
L’organisation a besoin d’un grand nombre de bénévoles. En 2016, 58 700 raccompagnements ont été effectués dans la province grâce au concours de 43 000 bénévoles. Pour la ville de Québec, l’on a dénombré 6000 raccompagnements et 6400 bénévoles.
« Il est essentiel, pour nous, de recruter le plus de bénévoles possible avant la campagne », lance David Latouche, directeur des communications de l’organisme.
« On tente de rendre l’expérience plus facile, ajoute M. Latouche. Il y a trois ans, on devait aller chercher un formulaire papier et ensuite l’envoyer par la poste ou par fax. Maintenant, le formulaire est disponible en ligne, on peut le poster, mais on peut aussi utiliser notre application téléphonique pour le photographier et l’envoyer. »
Ce fonctionnement est nécessaire, puisque les services policiers exigent une signature manuscrite pour la déclaration des antécédents judiciaires sur le formulaire.
LE FONDATEUR N’Y ÉCHAPPE PAS
Toujours dans cette même perspective de rendre le processus plus facile, la formation qui datait d’une quinzaine d’années a été raccourcie et rendue plus humoristique. « Mais aucun bénévole ne peut s’y soustraire, même M. De Koninck [Jean-marie, le fondateur] doit suivre cette formation chaque année », précise M. Latouche.
Satisfait du recrutement jusqu’ici, M. Latouche souligne que la température froide actuelle aide, les gens associant alors davantage la météo au temps des Fêtes. Mais la difficulté consiste surtout à briser la glace.
LA PREMIÈRE FOIS
« Le défi, c’est de convaincre les gens de faire la première présence. Le mot bénévolat fait peur. Ça sonne sous-sol d’église et sandwichs aux oeufs. Quand les gens ont vécu leur première expérience, nous n’avons pas à travailler beaucoup pour les ramener. Si vous n’avez pas essayé, parlez à quelqu’un qui l’a essayé. L’expérience de Nez rouge est différente. C’est sur ça qu’on mise », conclut M. Latouche.