Le volume de marchandises, la clé pour les expéditeurs
Une aide précieuse pour rentabiliser le transport
Une expression circule dans l’industrie : « freight moves freight », soit un volume important permet de déplacer plus de marchandise. Comme ce n’est pas rentable de faire rouler des camions à moitié vides, les logisticiens sont les maîtres de l’art de combiner les expéditions en fonction de la distance, des délais et de la nature des produits (poids, température, lois), de la réglementation routière et du travail des douaniers.
Rares sont les PME qui mobilisent d’un coup les 44 000 livres d’un chargement maximal. La plupart des exportateurs expédient de petites quantités (une, deux ou trois palettes).
LOGISTIQUE
Dans ce contexte, remplir les camions stabilise les prix et génère des économies, car elles s’appliquent sur les transactions douanières en série pour un seul camion, même s’il contient la marchandise de nombreux clients. Ces économies sont refilées aux exportateurs.
Au besoin, les logisticiens cueillent la marchandise dans des véhicules plus petits pour les transborder dans des plus grands, attitrés au transport interurbain vers des points de chute juste au sud de la frontière ou à destination, soit dans la région ou chez le client.
Les logisticiens gèrent des entrepôts ou des centres de transbordement qui permettent d’éviter de faire des « run de lait » avec des véhicules de grande taille.
OPTIMISER LA CHAÎNE DE DISTRIBUTION
Les courtiers en transport ont aussi développé des réseaux de « covoiturage » de marchandises avec plusieurs transporteurs. Ils offrent généralement d’étudier pour optimiser la chaîne de distribution de leurs clients exportateurs.
Certains exportateurs canadiens instaurent leurs propres entrepôts de transbordement dans les villes américaines frontalières, souvent sous le chapeau d’une filiale américaine, pour faciliter la conformité aux lois locales.