La tête haute malgré la défaite
Edward Godin fier du parcours de l’équipe
HAMILTON | Edward Godin était inconsolable à la conclusion de la Coupe Vanier.
L’ailier défensif du Rouge et Or de l’université Laval voyait son parcours universitaire prendre fin de façon abrupte. « Oui, mon parcours est terminé, mais c’est la défaite qui fait le plus mal, a-t-il raconté. On perd un match pour lequel on a travaillé fort toute l’année. On s’est fait enlever ce qu’on voulait. Malgré la défaite, je garde la tête haute, parce qu’on doit être fiers de notre parcours. C’est une perte dans mon coeur, mais on doit apprendre de ça. »
Inconsolable, Godin a été réconforté par son entraîneur de position et entraîneur-chef Glen Constantin. « Glen m’a remercié pour mon apport à l’équipe pendant mes cinq années, a-t-il confié. J’étais très content et ses propos m’ont touché droit au coeur. Au fil des ans, nous avons développé une bonne amitié. »
COMME UNE FAMILLE
Débarqué à Laval comme recrue prometteuse en 2013, Godin a rapidement vu du terrain. Il a même joué comme plaqueur partant à sa première saison en raison des besoins de l’équipe.
« Le Rouge et Or, c’est vraiment une famille, a souligné le produit du campus Notre-dame-de-foy. Plusieurs personnes m’ont influencé. Les entraîneurs m’ont permis de devenir meilleur et j’ai eu un très grand soutien de ma famille. Je ne changerais mon expérience à Laval pour rien au monde. »
Choix de cinquième ronde (42e au total) des Lions de la Colombie-britannique au dernier repêchage, Godin est revenu disputer une cinquième saison universitaire après avoir été retranché à la suite du premier match de présaison. Les Lions souhaiteraient l’inviter au prochain camp d’entraînement.
« Ça va être la LCF ou le marché du travail », a-t-il indiqué.
« ÇA PASSE VITE »
Louis-gabriel Beaudet voyait lui aussi son parcours prendre fin. « Je donnerais tout pour rembarquer sur le terrain l’an prochain, a exprimé le centre partant des deux dernières éditions. Ça passe vite. Si j’ai un conseil à donner aux jeunes, c’est d’en profiter au maximum. Ça ne signifie pas que tu as beaucoup de temps, même si tu en es à ta première année. »
« Ce n’est pas évident de terminer par une défaite et de voir tes coéquipiers dans un état pareil, de poursuivre Beaudet, mais je vois juste du positif pour le futur. Je ne retrouverai nulle part ailleurs cet esprit de groupe. Nous avons vécu des hauts et des bas, mais j’ai grandi là-dedans. Je remercie les entraîneurs qui m’ont recruté et fait confiance, et particulièrement Carl [Brennan], qui m’a sculpté à sa main. »