3 régimes à la mode
– L’analyse d’isabelle Huot
Lerégimepaléo
Le régime paléolithique est basé sur la présumée diète des hommes des cavernes. Les adeptes de ce régime allèguent que le corps n’est pas adapté à métaboliser les aliments issus de l’agriculture moderne, lesquels seraient à l’origine des maladies chroniques. L’alimentation paléo est constituée de viandes, de poissons et de fruits de mer, d’oeufs, de certains légumes, de petits fruits, de noix et de graines. Les produits céréaliers, les légumineuses, les produits laitiers et plusieurs légumes (pomme de terre, maïs, etc.) sont donc interdits.
LES FORCES :
√ Peu ou pas d’aliments transformés √ Faible en sodium √ Haut en noix et graines bénéfiques pour la santé
LES FAIBLESSES :
√ Teneur élevée en gras saturés √ Faible en glucides (surtout pour les sportifs) √ Faible en fibres, calcium, vitamine D et fer √ Difficile à suivre à long terme
Comme l’on connaît mal la diète de nos ancêtres paléolithiques et que ceux-ci avaient fort probablement une alimentation variée adaptée à leur environnement, suivre ce régime est une idée plutôt farfelue. Certaines études ont démontré que la diète paléo pouvait faire perdre du poids à court terme et qu’elle pouvait abaisser le taux de triglycérides sanguin et la pression artérielle. Malheureusement, les essais à long terme ne sont pas aussi encourageants. À 24 mois, ce type d’alimentation n’est pas plus efficace que le régime traditionnel qui n’interdit aucun groupe alimentaire.