Le Journal de Quebec

Chacun des passagers de Transat touchera 500 $

- SIMON-PIER OUELLET

OTTAWA | La compagnie aérienne Air Transat est condamnée à payer une amende de 295 000 $ à la suite du cafouillag­e l’été dernier à l’aéroport d’ottawa.

Des centaines de passagers étaient demeurés coincés pendant des heures dans deux avions cloués au sol à Ottawa en raison du mauvais temps qui sévissait à Montréal le 31 juillet 2017.

Malgré la chaleur suffocante, les portes des appareils étaient demeurées fermées. Les passagers sont restés ainsi sans eau ni électricit­é ou climatisat­ion.

Air Transat s’est engagée hier à remettre 500 $ à chacun des passagers qui ont été affectés par cette situation.

APPELS AU 9-1-1

« Je suis très content du dénouement. Il ne faut plus que ça se reproduise. On avait eu de super belles vacances, mais malheureus­ement ça a été gâché par cet événement », a dit le passager Steve Tueros du vol 157 qui revenait de la Belgique.

Des passagers avaient contacté le 9-1-1 après être restés sur le tarmac pendant près de 6 heures dans le cas d’un avion et moins de 5 heures dans le cas de l’autre.

L’office des transports du Canada (OTC) blâme la compagnie qui n’a pas respecté son contrat avec ses passagers qui l’obligeait à faire descendre les passagers après 90 minutes d’attente.

En plus de cette amende, la compagnie doit aussi rembourser les dépenses encourues par les passagers d’ici mai prochain.

EXCUSES DE TRANSAT

« Nous réitérons nos sincères excuses à nos passagers qui ont vécu une situation difficile. Air Transat prendra toutes les dispositio­ns requises pour se conformer aux exigences de L’OTC », a déclaré Jean-françois Lemay, président-directeur général d’air Transat.

L’OTC ordonne également à Air Transat de fournir une formation convenable à tous ses employés afin de faire respecter les politiques tarifaires.

La compagnie aérienne devra aussi réviser ses règles sur la distributi­on d’eau et de nourriture et le débarqueme­nt avec la permission du commandant après 90 minutes de retard.

La politique devra prévoir que la compagnie fera le point sur une situation problémati­que auprès des passagers toutes les 30 minutes. — En collaborat­ion avec TVA Nouvelles Gatineau-ottawa

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