Comment repartirez-vous de votre party de bureau ?

Le temps des Fêtes, c’est aussi le temps des partys de bureau. Mais votre moyen de transport habituel conviendra-t-il après quelques verres ? En auto, à vélo ou à pied, certaines infractions ont de lourdes conséquences !

EN VOITURE : GARE À LA LIMITE !

Au Québec, la limite d’alcool permise pour prendre le volant est de 80 mg d’alcool pour 100 ml de sang. On parle d’un taux d’alcoolémie de 0.08. Conduire avec un taux d’alcoolémie supérieur est une infraction criminelle.

Mais ce n’est pas tout ! Même si vous n’atteignez pas cette limite, vous pourriez être tenu responsable de « conduite avec les facultés affaiblies ». Des facteurs extérieurs comme la fatigue, le stress ou la prise de médicaments peuvent augmenter les effets de l’alcool. C’est pourquoi une personne peut avoir un taux d’alcoolémie de seulement 0.05 et ne pas être en état de conduire.

Le Code criminel prévoit une amende minimale de 1000 $ et un possible emprisonnement, même pour une première infraction. Et c’est sans compter les points d’inaptitude et la suspension de votre permis.

Vous pensez peut-être pouvoir échapper à la règle en :

√ dormant un peu dans votre voiture stationnée, le temps de « dessaouler » ;

√ refusant de donner un échantillon d’haleine au policier.

Ce sont deux infractions aussi graves que l’alcool au volant. Même si vous ne conduisez pas, le fait d’avoir « la garde et le contrôle » du véhicule (par exemple posséder les clés, mettre le chauffage, boucler sa ceinture, etc.) en état d’ivresse est une infraction. Et refuser les tests d’un policier sans excuse raisonnable en est une aussi !

À VÉLO : OUI, MAIS…

Si vous faites partie des braves qui n’ont pas peur d’affronter le froid et la neige, vous choisirez peut-être de rentrer de votre party de Noël à vélo. Il n’est pas formellement interdit de circuler à vélo après avoir consommé de l’alcool. Toutefois, mieux vaut envisager un plan B si la fête a été très arrosée. Un policier qui constate que vous représentez un danger pourrait vous demander de vous faire raccompagner.

De plus, à vélo ou autrement, mettre en péril la sécurité des personnes est une infraction qui peut coûter cher : les amendes vont de 1000 $ à 3000 $.

MÊME À PIED…

Même à pied, un état d’ivresse avancé peut devenir un problème. En effet, la consommation d’alcool et l’ivresse sur les voies publiques sont généralement réglementées par les municipalités, avec des amendes variables selon la ville.

Vous avez prévu de quitter le bureau après le 5 à 7 pour vous rendre dans un bar ? Vous et vos collègues êtes tentés de « finir cette bouteille sur la route » ? Attention ! Ça pourrait être illégal, comme c’est le cas à Québec et à Montréal, où il est interdit de consommer de l’alcool sur la voie publique ou d’y flâner en état d’ivresse.

Si la fête a été particulièrement arrosée et que marcher relève maintenant du défi, songez à vous faire raccompagner…