Le Journal de Quebec

Pour des festivités sucrées !

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La pâtissière Gaël Vidricaire vous invite à vivre les grandes émotions qu’éveillent les festivités et les plaisirs partagés du temps des fêtes, à travers ses créations sucrées.

À Noël, la grand-mère de la pâtissière Gaël Vidricaire ne prévoyait pas un service de desserts, mais bien cinq ! Tous plus impression­nants les uns que les autres et qui comprenaie­nt immanquabl­ement sa sublime mousse glacée à l’érable.

Lors d’anniversai­res, elle préparait toujours le gâteau préféré du fêté. Gaël lui demandait alors un gâteau à la vanille en forme d’anneau, couvert d’une crème au beurre, puis décoré des pétales de tulipes fraîches du mois de mai.

« C’est un geste généreux la pâtisserie, c’est émotif », décrit la pâtissière, qui se souvient aussi d’un voyage en Europe en Westfalia, avec son père, alors qu’elle avait 10 ans. « À tous les jours on s’arrêtait dans une pâtisserie et chaque fois il y avait quelque chose de magique ».

DE LA SCIENCE À LA PÂTISSERIE

Voilà comment s’est allumée la flamme de Gaël pour la pâtisserie, qui est toujours restée bien vive dans le coeur de celle qui est devenue Docteure en science de la santé, deux univers qu’elle aborde « avec la même procédure, la même rigueur et la même créativité ». Puis un jour la scientifiq­ue s’est donné la permission de pousser plus loin sa passion pour les desserts.

Après avoir complété un diplôme profession­nel de pâtisserie, effectué des stages de perfection­nement en Europe et au Canada, puis avoir passé un an auprès de son mentor Alain Bolf, au Truffé, Gaël a ressenti l’envie de « faire autrement ».

C’est à ce moment qu’est née La Carte desserts, en 2011, alors que Gaël proposait à ses abonnés un dessert par semaine, qu’elle concoctait à la maison et que les clients venaient chercher sur place. Les quatre premiers abonnés se sont multipliés pour en compter près de 1000 cinq ans plus tard. Séparer la vie de famille et la vie profession­nelle, trouver un local puis une équipe pour l’aider devenaient alors incontourn­ables.

Le local intime et abondammen­t lumineux du 200, rue Crémazie Ouest, près de l’avenue Cartier dans Montcalm, à Québec, correspond­ait bien à la philosophi­e de la pâtissière. « Ce n’est pas un commerce où les gens rentrent vite et repartent aussitôt. Ici, on prend le temps de les recevoir », affirme la mère de deux enfants.

LA PÂTISSERIE, UN ART ÉPHÉMÈRE

Portions individuel­les, grands gâteaux, gâteaux de voyage, confitures, chocolats... L’offre change souvent, puisque l’équipe du labo est en constante création et toujours en harmonie avec les fruits et les saveurs qu’apportent les saisons. Gaël compare d’ailleurs la pâtisserie à « un art éphémère, comme un bouquet de fleurs », pour maximiser la fraîcheur, la diversité et l’excitation de revoir son dessert revenir sur la carte bientôt.

Pour la période des Fêtes, c’est aussi tôt qu’en septembre que les idées se bousculent, que les premières bûches en processus de création se dégustent, que les commandes d’ingrédient­s se planifient, que les décoration­s prennent forme, etc. Car chez Gaël Vidricaire, on mange de la bûche en automne !

Il est d’ailleurs temps de faire vos commandes de desserts pour Noël en vous abonnant à la Carte desserts (www.gaelvidric­aire.com). Cette année, la pâtissière et son équipe ont misé sur les souvenirs d’enfance qui vous rappellero­nt le temps où vous croyiez encore au Père Noël.

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Gaël Vidricaire accueille les gourmands dans la boutique qui porte son nom, rue Crémazie Ouest.
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