Les critiques fusent de partout dans le monde
PARIS | (AFP) La décision, hier, du président américain, Donald Trump, de reconnaître « officiellement Jérusalem comme capitale d’israël » a suscité une vague de condamnations au sein de la communauté internationale, à l’exception, évidemment, d’israël.
ISRAËL
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a salué un « jour historique ». Il a aussi assuré que la décision du président américain ne changerait rien en ce qui concerne les lieux saints des trois grandes religions monothéistes à Jérusalem.
ARABIE SAOUDITE
L’arabie saoudite a exprimé « de profonds regrets », rappelant qu’il « a déjà mis en garde contre les graves conséquences que peut avoir cette décision injustifiée et irresponsable », a souligné un communiqué du Palais royal cité par les médias d’état.
IRAN
Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué une « provocation et une décision insensée de la part des États-unis [...] qui va provoquer une nouvelle Intifada et pousser à des comportements plus radicaux et à davantage de colère et de violence ».
NATIONS UNIES
Le statut de Jérusalem ne peut être résolu que par une « négociation directe » entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré le secrétaire général, Antonio Guterres.
FRANCE
Le président français, Emmanuel Macron, a jugé « regrettable » la décision de Donald Trump et appelé à « éviter à tout prix les violences ».
ALLEMAGNE
Le gouvernement « ne soutient pas cette position, car le statut de Jérusalem ne peut être négocié que dans le cadre d’une solution de deux États », a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel.
ROYAUME-UNI
« Nous ne sommes pas d’accord avec la décision américaine de transférer son ambassade à Jérusalem [...] avant un accord final sur son statut », a déclaré la première ministre, Theresa May.