Une nouvelle tradition pour la période des Fêtes
Une crèche grandeur nature à Notre-dame de Québec
La Cathédrale Notre-dame de Québec se lance dans une nouvelle tradition avec l’aménagement de sa toute première crèche de Noël grandeur nature, installée en face de la Porte Sainte pour toute la période des Fêtes.
Dès aujourd’hui et jusqu’au 7 janvier prochain, la première crèche de Noël de la cathédrale Notre-dame s’anime, alors que des bergers accueilleront les visiteurs et les dirigeront vers les trois stations de la crèche, qui culminent vers celle de Jésus, Marie et Joseph.
En soirée, la crèche illuminée fera place à quelques reprises à des choeurs, qui viendront chanter des cantiques de Noël.
« UN BEAU RÊVE »
Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix a inauguré et béni les lieux hier qui représentent pour lui « un beau rêve » après sept ans de travail. « J’y pense depuis que je suis archevêque, a-t-il indiqué. Ce n’est pas une crèche à visiter, mais une expérience à vivre, puisque dès qu’on entre sur le site, nous sommes dans la crèche », a-t-il poursuivi.
Grâce à plusieurs donateurs, la crèche a été fabriquée par l’ébénisterie Pierre Bégin de Québec, alors que les 24 personnages grandeur nature ont été commandés directement des Philippines.
800 000 VISITEURS
Cette nouvelle attraction devrait ainsi faire gonfler les quelque 50 000 visiteurs qui se rendent à la cathédrale NotreDame chaque année pendant la période des Fêtes. Depuis le début de l’année, 800 000 personnes des quatre coins du globe ont franchi la porte de la basilique.
INQUIET POUR JÉRUSALEM
Le cardinal Lacroix s’est par ailleurs montré inquiet quant aux affrontements en cours à Jérusalem, depuis l’annonce du président américain Donald Trump de « reconnaître Jérusalem comme capitale d’israël » en y déménageant prochainement son ambassade.
« Il ne faut pas entrer là avec des gros sabots. Le Saint-père a déjà exprimé sa crainte et tous les patriarches des différentes églises chrétiennes au MoyenOrient ont aussi écrit à M. Trump pour dire attention, on ne peut pas faire n’importe quoi à cet endroit », a-t-il déploré, sans cacher sa désolation.
« Tout ce qui peut perturber la paix nous désole, et surtout à un moment où on se prépare à célébrer la venue de celui qui apporte la paix », a-t-il conclu.