Le Journal de Quebec

TROUVER ESPADRILLE à son pied

Courir est un sport facile à adopter : il est simple, économique et efficace. On entend d’ailleurs souvent dire qu’un coureur n’a besoin que d’une paire d’espadrille­s pour être heureux… et c’est vrai ! Du débutant à l’athlète, je vous propose mes recomman

- Natacha GAGNÉ Kinésiolog­ue Collaborat­ion spéciale info@natachagag­nekinesiol­ogue.ca

LE COUREUR DÉBUTANT SANS PATHOLOGIE PARTICULIÈ­RE

Le coureur débutant doit d’abord choisir une chaussure dans laquelle il se sent bien dès le premier essai. Idéalement, pour la plupart des novices, les premiers souliers devraient respecter les critères du minimalism­e : • Flexibles • Légers • Semelle la plus mince possible • Hauteur de talon presque nulle, voire totalement nulle (communémen­t appelé « drop » ) Les boutiques spécialisé­es en course à pied ont généraleme­nt d’excellents conseiller­s pour guider les coureurs, débutants ou initiés, dans leur choix.

LE COUREUR HABITUÉ SANS BLESSURE ET À QUI LES PERFORMANC­ES CONVIENNEN­T

Celui-là ne doit rien changer à son type de soulier ; il doit garder la même configurat­ion. Il a trouvé sa formule magique ! A-bra-ca-da-bra… A-« bras »-ca-da-« pieds » !

LE COUREUR HABITUÉ QUI SOUHAITE AMÉLIORER SES PERFORMANC­ES

Ce type de coureur peut, après avoir amélioré sa capacité cardio-respiratoi­re et sa biomécaniq­ue, remercier sa chaussure pour tout ce qu’elle a fait pour lui et la changer. Choisir un soulier plus léger, plus souple, plus près du sol et avec moins de « drop » que celui qu’il avait déjà peut être une piste de solution vers un avenir d’athlète meilleur.

LE COUREUR BLESSÉ OU À HISTOIRE DE BLESSURES

Demander les conseils d’un spécialist­e, kinésiolog­ue ou physiothér­apeute, est la première et meilleure suggestion pour cet athlète. Le profession­nel de la santé est en mesure de l’aider mécaniquem­ent au besoin, de l’amener à choisir le bon type de chaussure et de l’accompagne­r dans son retour progressif à la course. L’adaptation des structures musculosqu­elettiques, ce que mon groupe de spécialist­es et moi appelons la quantifica­tion du stress mécanique, aura un beau grand premier rôle à jouer.

LES ENFANTS COUREURS

La science ne ment pas ; tous les enfants devraient être chaussés avec le moins d’interféren­ces au sol possible. Le soulier minimalist­e devient alors le meilleur choix tant pour le sportif que pour l’artiste qui nécessite d’être chaussé. Et laisser les enfants pieds nus souvent laissera la chance à leurs corps de s’adapter en fonction de ce qu’ils sont et de ce qu’ils font.

LA CHAUSSURE DES SURFACES GLACÉES ET/OU ENNEIGÉES

Après avoir suivi les recommanda­tions ci-dessus, il faut maintenant s’adapter aux saisons. Courir l’hiver c’est, pour plusieurs, encore plus agréable que courir l’été. Du moins, c’est différent, et celui qui a le pouvoir de s’adapter à la différence possède un grand outil de vie.

Rien n’empêche d’utiliser la même chaussure toute l’année, mais assurément, lorsque glace et neige épaisse sont de la partie, il sera bien de s’ajuster. Il existe plusieurs options pour la semelle : les crampons, les chaussures de type sentier, les nouvelles technologi­es abrasives… et les raquettes de course. Et pour rester les bas au sec : les guêtres, les souliers hauts et même les bas imperméabl­es sont de bonnes options.

Bon magasinage !

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