Le Journal de Quebec

Les samedis se suivent mais...

Il y a une semaine, le Canadien se payait un véritable festival offensif en lessivant les Red Wings de Detroit par le pointage de 10 à 1.

- LOUIS BUTCHER

C’est le cas de le dire, les samedis se suivent mais ne se ressemblen­t pas. Et Claude Julien n’a pas manqué de faire une comparaiso­n avec cette rencontre lors de son point de presse d’après-match.

Y-a-t-il des défaites pires que d’autres, s’est-il fait demander ?

« Vous savez comment les Red Wings se sentaient quand ils ont perdu la semaine dernière ici à Montréal. On se sent un peu comme ça ce soir [hier]. Cette défaite n’est pas plaisante.

« Je ne peux l’effacer, a-t-il poursuivi, mais je dois penser au prochain match. »

Le Canadien aura quelques jours pour digérer ce revers gênant subi devant ses partisans, puisque ce n’est que jeudi qu’il renouera avec la compétitio­n.

Exceptionn­ellement, Julien a accordé deux jours de repos à ses joueurs, qui ne reprendron­t l’entraîneme­nt que mardi matin à Brossard.

ENCORE DES BUTS RAPIDES

Julien n’a pas caché qu’il était satisfait de la tenue de ses joueurs en début de match. Mais le vent a tourné assez rapidement par la suite.

« Le fait d’avoir accordé deux buts rapides en première période a été le point tournant. Puis tout s’est écroulé quand nous en avons accordé deux autres [à 73 secondes d’intervalle] en deuxième.»

En déficit de 1-4 après deux périodes, le Canadien n’avait pas jeté l’éponge, mais l’indiscipli­ne est venue ruiner tout espoir de remontée.

Brendan Gallagher, deux fois, et Jonathan Drouin se sont retrouvés au cachot au cours des six premières minutes de jeu.

Oscar Klefbom a inscrit le cinquième but des Oilers à peine six secondes après que Gallagher eut été puni pour la deuxième fois.

« On souhaitait marquer un but rapide pour revenir dans le match, a indiqué Julien. Mais à la place, on a écopé de deux punitions dans les deux premières de jeu [puis d’une troisième dans la sixième minute]. Tout ça a empiré notre cas plutôt que l’améliorer», a-t-il conclu.

RENTRÉE DIFFICILE POUR DROUIN

À son premier match depuis le 29 novembre, Jonathan Drouin n’a pas connu une soirée facile.

Utilisé pendant un peu plus de 14 minutes contre les Oilers, il a montré un différenti­el de -2, aucun tir au but et surtout, un faible taux de réussite de 25 % (3 en 12) dans les mises en jeu.

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