Le Journal de Quebec

Le chef de police réclame un stationnem­ent couvert

Le montant de la facture de la future centrale pourrait encore grimper

- Jean-luc Lavallée l Jllavallee­jdq

La facture de la nouvelle centrale de police de Lebourgneu­f pourrait encore grimper. Le chef de police tentera de convaincre la Ville d’investir dans un stationnem­ent « couvert » pour ses patrouille­urs.

À défaut d’avoir un stationnem­ent souterrain – jugé beaucoup trop coûteux lors du processus d’évaluation des besoins –, le chef Robert Pigeon a indiqué aux journalist­es qu’il négociait toujours dans l’espoir d’obtenir un toit pour le stationnem­ent extérieur. À l’heure actuelle, les voitures de patrouille sont exposées aux aléas de Dame nature à la centrale du parc Victoria.

« J’aimerais bien avoir un stationnem­ent couvert pour éviter que les véhicules soient déglacés, déneigés tous les matins et qu’on perde du temps de patrouille. Ça, c’est encore en discussion. Est-ce qu’on réussira à convaincre les autorités que c’est une bonne chose ? Ça va dépendre de son coût », a-t-il indiqué en mêlée de presse, hier, à l’hôtel de ville.

À COURT D’EXPLICATIO­NS

Le chef Pigeon, qui a été nommé à la tête du SPVQ en novembre 2016, était à court d’explicatio­ns sur l’explosion des coûts du projet de réorganisa­tion, qui vient de passer de 40,75 M$ à 72 M$. Il a redirigé la majorité des questions vers le Service de la gestion des immeubles de la Ville de Québec, en charge de la planificat­ion du projet, qui répondra aux questions des élus municipaux aujourd’hui.

« Il y a une partie que je peux apprécier, mais l’évaluation de la constructi­on d’un immeuble, ce n’est pas ma spécialité. »

Il a également rappelé que la somme de 72 M$ comprend la constructi­on d’une nouvelle centrale dans Lebourgneu­f, le redéploiem­ent des services policiers de la Haute-saint-charles et de Charlesbou­rg, dont les postes seront fermés, la rénovation de l’édifice F.X. Drolet pour accueillir un nouveau poste de quartier dans Saint-roch et le déménageme­nt de la Cour municipale au même endroit. La conversion de l’immeuble F.X. Drolet représente 30 % des coûts, a-t-il insisté.

UN CHANTIER « INCONTOURN­ABLE »

Questionné­s par le chef de l’opposition, Jean-françois Gosselin, tant M. Pigeon que la directrice adjointe de la Sécurité publique Chantale Giguère ont justifié la nécessité de ce chantier « incontourn­able » en raison de la désuétude de la centrale du parc Victoria et du manque d’espace.

Lundi, le maire Régis Labeaume a reconnu qu’il en avait « échappé quelques-unes » dans ce dossier. Les besoins ont de toute évidence été mal évalués à l’origine. Il avait évoqué les obligation­s coûteuses de la Ville pour le secteur de la détention.

« DU AVEC GLACE, SI TEMPS ON LES VEUT LE HIVERS VERGLAS, DE S’AMÉLIORER, PATROUILLE QU’ON ENVOYER A, LE LA GAGNER MATIN LES PATROUILLE­URS PLUS RAPIDEMENT SUR LE TERRAIN, C’EST QUELQUE CHOSE QUE J’AIMERAIS BIEN, MAIS IL RESTE ENCORE DES DISCUSSION­S À AVOIR. » – Le chef du SPVQ, Robert Pigeon

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PHOTO D’ARCHIVES, DIDIER DEBUSSCHÈR­E Le chef de la police de Québec, Robert Pigeon, dit avoir sacrifié plusieurs éléments dans la future centrale de police, comme le centre de formation, afin de « respecter la capacité de payer des citoyens », mais il espère toujours obtenir un...
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