Retrouvailles à Val-d’or
Le gardien Dereck Baribeau affrontera les Foreurs, son ancienne équipe, ce soir en Abitibi
Dereck Baribeau renouera avec les partisans des Foreurs de Val-d’or dans des conditions beaucoup plus favorables que l’an dernier, ce soir, au Centre Air Creebec.
Acquis à la date limite des transactions de l’hiver 2017 pendant que les Remparts complétaient un éreintant séjour de quatre matchs en cinq jours en Abitibi, le longiligne gardien s’était retrouvé face à ses anciens coéquipiers dans leur château fort dès son premier départ dans l’uniforme québécois.
MOTIVATION
Le portier alors âgé de 17 ans n’avait pas eu encore pleinement le temps de constater qu’il était devenu membre de l’équipe de son patelin qu’il accordait quatre buts sur 15 tirs, subissant le crochet de son nouveau patron Philippe Boucher. Près d’un an plus tard, Baribeau s’est établi comme partant devant la cage des Diables rouges et ses chiffres figurent parmi les meilleurs de toute la LHJMQ, avec notamment 16 victoires et une moyenne de 2,68.
« L’an passé, c’est allé pas mal vite. Je n’ai pas eu vraiment le temps. J’allais ramasser mes affaires pour aller jouer un match de hockey et retourner à Québec. Je ne me fais pas trop de stress avec ça. Je suis juste content de retourner là-bas. Vald’or, c’est vraiment une belle ville et j’ai aimé ça jouer là-bas. »
« C’est une partie comme une autre. On va se préparer de notre bord comme si c’était n’importe quelle équipe. Pour moi, c’est une motivation de plus pour gagner, mais je ne changerai rien à ma préparation. Ça va être spécial de jouer », a exprimé le natif de L’ancienne-lorette avant de prendre la route vers Val-d’or en compagnie de ses coéquipiers.
CHEZ LA FAMILLE DE PENSION
En une saison et demie au pays de l’or, le choix de première ronde en 2015 (5e au total) a conservé des moyennes ronflantes de 3,44 et de 4,26, n’enregistrant aucun jeu blanc alors qu’il en revendique déjà trois depuis le début de la présente campagne. Baribeau a obtenu la permission de souper avec les membres de la famille qui l’ont accueilli chez eux durant son séjour dans l’ouest québécois.
« Ce n’était pas prévu de le faire jouer l’an passé. C’était beaucoup d’émotions pour lui. Mais [Evgeny] Kiselev en avait donné huit la veille [à Rouyn-noranda]. Cette fois, il est prêt et il a hâte d’y aller », a assuré l’entraîneur-chef des Remparts.
Défaits sept fois à leurs dix dernières sorties, les Québécois ont l’intention de ne pas retourner dans leur famille respective la tête basse pour le long congé de Noël, selon leur titulaire masqué.
« On va tout donner et on va vider le réservoir ! On aura dix jours de congé en revenant de l’abitibi, ce qui est quand même un gros luxe, et va falloir juste travailler fort et tout donner pour avoir la tête vide une fois à Noël », a renchéri Baribeau, qui dit comprendre la fébrilité et la nervosité chez les recrues à cette période de l’année, où les rumeurs d’échanges et les cadeaux sous le sapin meublent souvent les discussions !