Statistiques peu enviables
À n’en point douter, l’hiver est bel et bien installé à Montréal. Non pas en raison de la première bordée de neige, mais plutôt du différentiel des vétérans du Canadien qui a chuté sous la barre des -10.
Shea Weber, Jeff Petry, Alex Galchenyuk, Andrew Shaw, Jonathan Drouin et Max Pacioretty compilent une fiche cumulative frigorifiante de -59. Hormis le numéro 65, ils apparaissent tous dans le top 50 de la ligue dans la colonne du différentiel négatif. Une statistique peu reluisante au tiers de la saison.
Des 20 joueurs dans la formation actuelle, 13 affichent un dossier négatif.
« En observant notre début de saison, je ne suis pas vraiment surpris, a constaté Shaw, qui présente une fiche de -8. Nous ne gagnions pas et nous ne marquions pas. Et il fallait que cinq joueurs soient sur la glace. »
« J’ai vu cette statistique plonger puis s’améliorer par la suite », a-t-il ensuite ajouté en soulignant la meilleure fiche du CH en novembre.
« C’est une statistique qui reflète davantage le rendement de l’équipe que le rendement individuel de chaque joueur. Il ne faut pas montrer seulement quelques joueurs du doigt, nous sommes plusieurs avec une fiche négative. Il faut que ça se replace », a-t-il finalement souhaité.
GALCHENYUK SE QUESTIONNE
Appelé à commenter son piètre rendement défensif, Galchenyuk a maugréé quelques mots, visiblement irrité par la situation.
« Comment puis-je changer ça ? s’est-il questionné. Il faut que je marque plus de buts et que j’appuie mes coéquipiers », a tonné l’attaquant aux sept filets, dont quatre en supériorité numérique, et 17 points en 31 matchs.
Petry et lui figurent dans le top 20 des pires différentiels du circuit, affichant respectivement des rendements de -12 et -11. Du revers de la main, Galchenyuk a tenté d’atténuer sa situation sous prétexte qu’il se trouvait souvent sur la glace en fin de match, au moment où les adversaires ont marqué dans un filet désert.
Or, selon les feuilles de match du Tricolore, il était sur la patinoire à quatre reprises quand il a vu l’équipe adverse sceller l’issue d’une rencontre.
À l’inverse, parmi les patineurs qui ont compilé plus de 10 matchs, Nicolas Deslauriers mène à +7. Tomas Plekanec affiche un +4.