Justice différente en milieu de santé, dit Me Bellemare
L’avocat Marc Bellemare soutient que les procureurs du Québec ne sont pas assez durs au Québec à l’endroit des personnes intoxiquées qui commettent des agressions graves dans les établissements de santé et qui reçoivent des accusations moins sévères.
« Je représente beaucoup de cas de gens qui ont été agressés à l’intérieur du réseau… Et je serais porté à dire que c’est vrai. Ce n’est pas parce que c’est un établissement qu’il devrait y avoir une ligne. On devrait regarder les dossiers cas par cas », a mentionné Me Bellemare. Même si l’agresseur est auto-intoxiqué, il ne peut se servir, selon la loi, de cette défense. « Ça ne compte pas », a-t-il dit, critiquant les procureurs de la Couronne.
« LA COURONNE EST MOLLE »
« Je trouve que la Couronne est molle au Québec. Ils se mettent dans la peau du juge », a affirmé Me Bellemare, soutenant que l’agresseur de René Defoy aurait au moins dû être accusé de voies de fait graves. « Laissez le juge juger et ayez du courage », plaide-t-il.
EXEMPLE DE PERRON
Il donne l’exemple de Marc Perron qui a agressé à coups de masse une adolescente qui marchait au centreville de Trois-rivières. « Pourquoi pas voies de fait graves comme Marc Perron ? C’est déjà plus. »
En ce qui a trait à la tentative de meurtre, Me Bellemare indique qu’il faut prouver l’intention coupable lorsqu’il n’y a pas la preuve d’intention de tuer.