« La Ville de Québec est la ville qui déneige le mieux au pays », dit Régis Labeaume
S’en prenant à la « démagogie » de ses adversaires, Régis Labeaume a assuré que « la Ville de Québec est la ville qui déneige le mieux au pays. Le reste, c’est de la foutue politique ».
Le maire de Québec a effectué cette sortie remarquée hier pour défendre les opérations de déneigement face aux critiques du chef de l’opposition, Jean-françois Gosselin, entendues cette semaine après la tempête de neige.
« Je parle avec mes collègues maires. Il n’y a pas une ville au Québec qui déneige mieux que la Ville de Québec […] Au Canada anglais, est-ce que vous savez que les gens doivent déblayer le trottoir en avant de leurs maisons ? » a demandé M. Labeaume.
Ce dernier a lancé un « défi » à tous les conseillers municipaux en les invitant à bien se documenter au sujet de la politique de déneigement et à s’adresser d’abord à Claude Lirette, directeur de l’arrondissement de La Cité-limoilou (en charge de ce dossier), avant de porter des accusations.
« ON VA S’AMÉLIORER »
Moins formel que le maire, M. Lirette a admis « qu’il y a du rodage. On n’est pas parfaits. On va s’améliorer »
De son côté, le vice-président du comité exécutif, Jonatan Julien, a salué les employés de la Ville et ceux du secteur privé qui « travaillent de manière exemplaire » en matière de déneigement. « Je suis fier d’eux », a-t-il mentionné.
Malgré cette sortie bien sentie du maire, M. Gosselin a maintenu que « le dénei- gement continue à être problématique. C’était mieux avant ».
Ces propos ont fait bondir le maire Labeaume qui a répliqué, hors micro, que « c’est complètement faux [de dire] que c’était mieux avant ».
Refusant la proposition du maire de s’adresser directement à M. Lirette, Jean-françois Gosselin a encore invité les citoyens de Québec à appeler la ligne municipale 311 pour exprimer leurs doléances.
Geneviève Hamelin, présidente de la séance, a alors invité les protagonistes à poursuivre leur vif débat lors d’un futur conseil municipal. D’après elle, ce cadre-là se prête mieux à ce genre d’affrontements que les débats budgétaires des comités pléniers.